Le mois prochain, cela fera un an que le juge Renaud Van Ruymbeke a été chargé par le Procureur de la République d’instruire la plainte contre Corbis déposée par Maître Jean-Philippe Hugot au nom de cinq anciens photographes de l’agence Sygma pour les délits d’organisation frauduleuse, d’insolvabilité, d’abus de bien social et d’abus de confiance dans le dépôt de bilan de Corbis-Sygma!
Selon les plaignants, le juge n’est pas resté inactif, il a entendu, à plusieurs reprises, Stephan Biberfeld, gérant de la société Corbis-Sygma, Maître Gorrias, administrateur liquidateur, les photographes et a même organisé une confrontation de ces protagonistes. Que va-t-il faire ensuite ?
Entendre Steve Davis, Tony Rojas, Franck Perier, les anciens dirigeants de Corbis-Sygma ? Entendre Gary Shenk, l’actuel PDG de Corbis ? Entendre Bill Gates, propriétaire en nom personnel de Corbis ? Questionné par écrit le 24 avril dernier, le juge n’a toujours pas répondu à nos interrogations.
Au delà des intérêts particuliers des cinq photographes, cette affaire concerne des millions de photographies réalisées pendant plus de trente ans par environ 6 000 photographes diffusés par Sygma.
Depuis le dépôt de bilan de l’agence en mai 2010, ces archives sont entre les mains de Maître Gorrias, et toujours entreposées – aux frais de qui ? – à Garnay, près de Dreux, chez Locarchives dans la région Centre.
Pour comprendre cette délicate affaire, il faut faire l’historique du déclin et de la chute de la première agence mondiale de photojournalisme du XXème siècle.
Une gestion « en bon père de famille »
De sa création le 13 mai 1973 jusqu’au début des années 1990, la vie de la société Sygma n’a pas été un long fleuve tranquille. Loin s’en faut.
Mais, elle a bénéficié d’une explosion de la demande des magazines pour la photo d’actualité en couleur, et de l’essor du secteur « charme » qu’on nomme aujourd’hui « people ». Certes, la télévision commence à faire de l’ombre à la photo, mais la période reste néanmoins favorable. A grands coups de rendez-vous avec les stars du monde entier, Monique Kouznetzoff fait la pluie et le beau temps. Eliane Laffont fait des merveilles dans la filiale américaine détenue à 100% par Sygma.
Hubert Henrotte « gère en bon père de famille » la société, prenant certes des risques financiers, notamment avec des productions TV et les débuts de l’informatisation mais assurant toujours les fins de mois.
En juillet 1987, quand Robert Maxwell acquiert 25 % du capital, Sygma est au zénith, devançant en chiffre d’affaire Sipa Press et Gamma, ses principales concurrentes. Les agences filaires (AP, AFP, Reuters) commencent une mutation de leurs services photos qui les amènera dix ans plus tard à supplanter les « trois A ».
Robert Maxwell est un bon partenaire. Il augmente sa participation de 25 à 30%. Tout va bien, jusqu’au moment où il glisse du pont de son bateau et se noie !
En mars 1990, un autre actionnaire Bruno Rohmer, également associé dans l’hebdomadaire L’Express, a augmenté sa participation via la société qu’il dirige, Oros Communication. « Avec cet homme droit et honnête, véritable homme de presse doté d’un charisme remarquable et brillant analyste, nous étions sur le point de sceller des rapports exceptionnels » écrit Hubert Henrotte dans « Le monde dans les yeux » (Ed. Hachette)
Mais Bruno Rohmer est débarqué d’Oros Communication. Il est remplacé par Denis Jacob et Charles Naouri d’Euris, principal actionnaire d’Oros. Ces purs financiers n’ont aucun atome crochu avec le fondateur de Sygma. Ils vont rapidement se débarrasser en août 1996 de leurs participations au profit d’une autre société financière : Nicéphore Communication, une société anonyme à conseil d’administration, dont le président est Jean-Marc Smadja.
Les pionniers du numérique
Pendant ce temps là, en juillet 1994, Al Gore a lancé son plan « Autoroutes de l’information », un « copier/coller » sur l’Internet du plan Minitel, décrié en France mais admiré dans la Silicon Valley. Le monde va basculer dans l’ère du numérique « on line ».
« Hubert Henrotte est un visionnaire » dit Jean Favreau le patron de Pixway, un pionnier de la numérisation des images. En effet, le patron de Sygma s’intéresse au développement de l’informatique depuis 1978. Il a, le premier, en 1987, créé un service pour l’indexation des archives de l’agence placé sous la direction de Valérie Théveniaud. Il sera sans cesse à l’affût des meilleures solutions du moment avec des hommes comme Henri Hudrissier, Jean-Claude Criton puis Jean Favreau. Sygma a également été pionnière dans la transmission en numérique des films argentiques dès la première guerre du Golfe.
« En octobre 1992, quand j’arrive à Sygma » raconte Jean Favreau « l’idée c’est de numériser le flux des reportages fait chaque jour, et le fonds… Le fonds ne sera jamais numérisé, comme partout ailleurs.»
« Quand Bill Gates rachète en 1995 les archives créées en 1936 par Otto Bettmann (Ndlr : plusieurs millions de photos) il a l’intention de les numériser, mais il ne le fera pas. La numérisation des fonds se fait à la marge. Mais à cette époque, à Sygma nous numérisons un flux d’actualité de 500 images par jour. Et elles arrivent alors en argentique ! »
Outre-Atlantique, Home Systems, la société créée par Bill Gates en 1989, devenue Corbis en 1995, ne trouve pas son marché.
Elle stocke sur des CD des images qu’elle ne vend pas. En 1997, Bill Gates bouleverse la stratégie de Corbis et nomme à la tête de la société de Seattle deux hommes dont on va reparler : Steve David et Tony Rojas.
Le début de la fin
La fin des années 1990 est une sale période pour Sygma. Jacques Langevin et d’autres photographes vont être injustement mis en cause dans l’accident mortel de Lady Di le 31 août 1997. C’est sans rapport avec la vie financière, mais c’est quand même le signe d’un changement de climat .
« Je suis arrivé en 1996, quand Sygma était en très mauvaise posture » se souvient Jean-Claude Smadja dans son bureau de l’avenue du Président Wilson. « Oros Communication détenait 90% du capital de Sygma et Henrotte 10%. J’ai racheté, avec la société américaine Perséus les 90% d’Oros. Sygma perdait de l’argent. Les coûts de production étaient énormes. L’agence sortait, de mémoire, 8 000 duplicatas par jour ! Mais Sygma était précurseur dans la numérisation, car à cette époque il y avait déjà près de 800 000 photographies numérisées. Sygma avait une filiale importante, l’agence Kipa, une filiale à New York qui marchait très bien, et même un bureau à Hong Kong. Sygma avait un nombre important de photographes salariés, de correspondants et d’agences partenaires… Tout cela produisait une quantité industrielle d’images. Mais les affaires ne marchaient pas très bien… Sygma perdait bon an mal an 100 000 francs par mois. »
En réalité, le chiffre d’affaire de 1997 est de 125 millions de francs avec un résultat positif de 369 KF. Ce n’est qu’en 1998 que le résultat deviendra négatif – 4,7 millions de francs pour un chiffre d’affaire légèrement en baisse : 124 millions de francs.
« Puis est arrivé une divergence importante entre Hubert Henrotte et moi… » poursuit Jean-Marc Smadja. « Hubert Henrotte était visionnaire sur la numérisation. Il avait raison malheureusement trop tôt. Sa gestion était un peu à l’ancienne… Sa vision du photojournalisme d’actualité, sa vision des relations avec les photographes… Et sa volonté de toujours vouloir tout faire lui-même. Nous avons donc décidé de nous séparer. »
Peu avant, en avril 1998, las des discours de Jean-Claude Smadja, Hubert Henrotte s’envole pour les Etats-Unis pour entendre de vive voix ce que pense Mark Pearl de la financière Perséus. Il découvre que cette société associée n’a, comme Jean-Claude Smadja, aucunement l’intention d’investir dans la numérisation des photos de l’agence. « Quand il passe au bureau de Sygma NY » raconte un témoin « c’est un homme brisé. Il fait piteuse figure. Il a compris. »
Le 6 juin 1998, Monique et lui donnent leur démission de Sygma. Pour tous les historiques, c’est un moment de très grande tristesse. « On sent que c’est foutu » confie un vendeur de l’agence.
La vente des bijoux de famille
« Je me suis rendu compte que certes la numérisation, c’était l’avenir » explique Jean-Marc Smadja « mais que cela coûtait d’autant plus cher que nous avions à gérer les deux systèmes de production : l’argentique et le numérique. Je me suis alors rapproché des grands monstres de la photographie. Il y en avait deux : Getty et Corbis. Nous sommes entrés dans des négociations très poussées avec Getty. Il y a eu un audit qui a duré trois mois. Beaucoup d’argent a été dépensé de part et d’autre. Au dernier moment, pour des raisons que je n’ai jamais comprises, le rendez-vous pour la signature chez le notaire a été annulée !»
« C’est un des grands mystères de cette industrie » se souvient Jean-Pierre Favreau « Le grand mystère c’est la tentative de rachat de Sygma par Getty. Mark Getty nous a réunis un samedi. Il a fait venir Eliane et Jean-Pierre Laffont de New York. Il sort des bouteilles de champagne. L’annonce doit être faite conjointement par Sygma et Getty le lundi suivant… Mais le lundi il ne se passe rien. Silence radio. »
« Je me suis alors rapproché de Corbis. » explique Jean-Marc Smadja. « Discussions avec Steve Davis et Tony Rojas. Comme d’habitude ça s’est fait à l’américaine : audit, études, aller-retour entre Paris et Seattle … Et nous sommes arrivés à un accord, aux mêmes conditions – à 5% près – que Getty. Mais je devais rester deux ans dans la société. »
« En fait, il s’est avéré très vite que Corbis n’était absolument pas familier avec la presse, ni avec l’actualité et que finalement ce qui les intéressait vraiment c’était les archives de Sygma, d’autant qu’à ce moment là nous devions avoir 4 ou 5 millions d’images numérisées, indexées et disponibles pour les clients. »
Or, selon un expert du secteur, à l’époque, Corbis n’avait pas plus de 30 000 photos en ligne.
Il en avait beaucoup plus de numérisées, mais sur des étagères, stockées sur des CD, alors que les photographies de Sygma étaient elles toutes disponibles en ligne. Un véritable trésor.
En juillet 1999, l’arrivée des managers américains de Corbis chez Sygma est un véritable tremblement de terre. Le personnel est sous le choc. Pour le comprendre, il faut savoir que cette PME de l’information est gérée à flux tendu. Le vrai patron de l’agence, ce n’est pas Henrotte mais l’actualité ! Chez Sygma on ne parle pas d’horaires de travail, mais d’horaires d’avions et de bouclages de journaux.
Jean-Pierre Laffont a un souvenir cuisant : « La semaine où Corbis a pris l’agence en main, John F Kennedy Jr s’est tué en avion (Ndlr : Vendredi 16 juillet 1999). Nous avons évidemment travaillé le samedi et le dimanche pour faire un chiffre d’affaires de 250 000 dollars. On avait les photos qu’il fallait. Et bien la semaine suivante Steve Davis, nous a téléphoné pour nous dire qu’il avait réfléchi et qu’il ne fallait plus travailler le week-end ! C’était le premier pavé dans la mare. Je passe sur les innombrables et interminables réunions à Seattle. Ensuite aux archives ils ont engagé un gars qui s’occupait des bagages à JFK airport pour une compagnie aérienne… Alors j’ai donné ma démission.»
Il serait facile de multiplier les exemples des incompréhensions qui se sont accumulées entre le personnel de Sygma et les managers de Corbis. L’une des plus cocasses – mais onéreuse – est celle de la livraison d’un matériel pour l’informatique, un onduleur, qui ne passait pas la porte du local technique. Informée, la direction de Corbis a jugé bon d’envoyer un ingénieur de Seattle à Paris qui n’a pu que constater le fait. On a mis l’onduleur à la cave !
Plus dispendieux fut le déménagement de la rue Lauriston à Paris où se trouvait Sygma pour l’immeuble Zeus à Paris-Bercy dans l’est parisien. A l’époque les loyers cumulés de Sygma, de Kipa et de l’agence TempSports rachetée par Corbis en 2000, s’élevait à 3 MF/an.
Le loyer de Zeus coûtait le triple ! L’aménagement des locaux ? 20 MF ! Chez Sygma, personne n’était habitué au luxe. Tout à coup, les directeurs se payaient des bureaux somptueux, tandis que les chasseurs de coûts harcelaient les vendeurs pour réduire le nombre des tirages photo à présenter aux rédactions….
« En 2001, Corbis a déjà échoué. »
Du coup la courbe des pertes de la société Corbis-Sygma plongea : – 4,7 MF en 1998, -20,5 MF en 1999, – 64,9 MF en 2000 ! Le chiffre d’affaires suivit la même courbe. De 124 MF en 1998, il passa à 111,5 MF en 1999 et à 88 MF en 2000 !
« En 2001, Corbis a déjà échoué » constate un expert du secteur. « Entre 1999 et 2001, ils ont piétiné Sygma ».
Martin Ellis, Steve Davis et Franck Perier qui sont à la tête de Corbis Sygma engagent alors un processus de réorganisation de l’agence et mettent en place ce qu’on appelle en France avec humour un « Plan de sauvegarde de l’emploi » (PSE), en fait un plan de licenciement, qui va conduire début 2002 à un conflit ouvert entre les 190 salariés et la direction.
Dans le document de réorganisation de l’agence présenté aux membres du Comité d’entreprise, tout ce que va vivre Corbis Sygma, de 2002 au dépôt de bilan de mai 2010, est minutieusement décrit. Bien sûr, il est question des licenciements. De 42 licenciements annoncés en novembre 2001, on passe très vite à plus de 100 en février 2002, mais surtout Corbis licencie tous les photographes !
Licenciement est un mot que la direction de Corbis n’aime pas. Les photographes vont donc apprendre un autre mot qu’ils ignoraient jusque là : externalisation ! De quoi s’agit-il ?
Depuis la loi Cressard de 1975, les photojournalistes doivent être rémunérés en piges salariales, c’est pour cette raison que, du système Gamma dit du 50/50 sur les frais et les recettes, on est arrivé bon an mal an, à un accord négocié avec les caisses sociales où les photographes sont payés en salaire sur les travaux d’actualité et en droits d’auteur sur les recettes de publications d’archives. Cela ne suffit pas à Corbis habitué à une législation américaine beaucoup moins généreuse en matière sociale.
L’ambition de Corbis Corporation, maison mère de Corbis –Sygma est donc que les photographes s’installent en sociétés individuelles de droit français, ou mieux, changent leur contrat avec Corbis-Sygma contre des contrats avec Corbis Corporation passant ainsi sous législation américaine.
Le processus est décrit minutieusement au paragraphe 3.2 du document remis au Comité d’entreprise en décembre 2001 et titré : « Transfert partiel d’une partie de l’activité à une autre société du groupe suivie de l’engagement d’une procédure collective ».
On peut y lire : « Il s’agirait du transfert de la distribution et de la gestion des archives de Corbis-Sygma vers Corbis Image (Ndlr : Corbis Corporation)…/… Une fois ce transfert effectué, Corbis-Sygma ferait l’objet d’une procédure collective qui la mettrait de fait à l’abri des poursuites individuelles de ses créanciers (Ndlr : les photographes)…/… Cependant, la mise en œuvre de cette option impliquerait au préalable l’accord de l’ensemble des photographes pour le transfert et la distribution des archives. Corbis-Sygma deviendrait alors une simple société de production qui, à défaut de trouver un repreneur basculerait à l’issue de la procédure collective, d’une situation de redressement à celle d’une liquidation. Ceci aboutirait inévitablement à la suppression de la totalité des emplois et à l’arrêt de l’activité de la société. »
« Je suis parti juste après le déménagement dans l’immeuble Zeus » dit Jean-Marc Smadja qui a vendu Sygma à Corbis. « Après, j’ai suivi ça de loin. Mais, je crois que tout cela était bien calculé à l’avance par Corbis. Sous des dehors de racheter une agence de presse active ils n’étaient intéressés que par les archives. Point. Ils se sont payés l’agence de presse parce qu’il le fallait pour avoir les archives. Ensuite ils ont réduit progressivement pour arriver à zéro. Et au final ils n’ont pas fait un dépôt de bilan, ils ont fait une liquidation.»
Corbis dans l’illégalité ?
C’est également l’avis de Maître Jean-Philippe Hugot, l’avocat des cinq photographes qui ont porté plainte et dont les images sont bloquées depuis presque dix ans. Que reproche l’avocat à Corbis ?
Premièrement d’avoir vidé Corbis-Sygma de ses actifs en organisant le transfert de la gestion des archives d’environ 960 photographes – la crème de la crème – de Corbis-Sygma à Corbis Corporation. Ceci est un délit d’abus de bien social, car Corbis-Sygma n’a rien reçu en échange. Ajoutons au passage, un élément qu’Arnaud de Montebourg, ministre du gouvernement français, apprécierait : du fait de ces contrats, aucune charge sociale n’est perçue sur le chiffre d’affaire réalisé grâce à ces archives et à la production actuelle de ces photographes !
Secundo, il apparaît que le dépôt de bilan de Corbis-Sygma a été fait également dans le but d’échapper aux règlements résultant de divers procès intentés par les anciens photographes de Sygma à Corbis. Le fait était d’ailleurs dit clairement dans le communiqué de presse de Corbis annonçant le dépôt de bilan !
Selon Maître Jean-Philippe Hugot, Corbis Corporation avait pris l’engagement de soutenir financièrement Corbis-Sygma sans limite de montant jusqu’au 25 mai 2010. Curieusement le dépôt de bilan a été fait à la même date, quatre jours après que tous les dirigeants américains de Corbis Sygma aient démissionné de la société.
Sans entrer dans tous les détails de cette affaire à l’instruction sur le bureau du juge Renaud Van Ruymbeke, il apparaît que la société Corbis Corporation a préparé, sinon depuis son achat de Sygma en 1999, du moins depuis sa réorganisation de 2002, la liquidation de la vieille société Sygma, au profit de sa maison mère.
Cette opération, moralement extrêmement contestable, a non seulement lésé gravement cinq photographes, mais a en outre conduit à l’immobilisation de plusieurs millions de photos d’archives.
En effet, si les archives des 960 photographes qui ont signé avec Corbis Corporation sont diffusées, il faut savoir que Sygma distribuait environ 7 000 photographes.
Le travail de toutes ces femmes et ces hommes, parfois au risque de leur vie, dort, depuis le dépôt de bilan, dans l’entrepôt de Garnay. Et de son propre aveu, Maître Gorrias, l’administrateur liquidateur, ne sait qu’en faire… « Si je ne trouve personne pour les reprendre » me disait-il un jour dans la salle des pas perdus du Tribunal de Commerce, « je finirai pas les faire brûler. Que voulez vous que je fasse d’autre ? »
Michel Puech
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