En novembre 2015, Jean-Louis Swiners communiquait à A l’œil ces notes pour mémoire sur le tumultueux et talentueux voyage de sa vie.
Version du 15 novembre 2015
1935. Naissance à Montreuil. 93, maternité de l’avenue du président Wilson.
1935-1942. Romainville, avenue de Verdun. École communale à côté de l’église.
1942. Saint-Mandé, 10, avenue Benoit-Lévy. École communale (?) rue Guynemer.
Suite au bombardement des usines Renault du 3 mars 1942 (avec une batterie anti-aérienne allemande installée dans le bois de Vincennes au bout de la rue), son père l’envoie en province à Bressuire (Deux-Sèvres).
1943. École à Bressuire. École Saint-Joseph.
Suite au straffing régulier de la gare de triage de Bressuire, sa mère se réfugie à Cerisay.
25 août 1944. Cerisay est bombardé puis brûlé par les Allemands. Fuite sous les obus. Retour à Bressuire puis Saint-Mandé.
Le Vest Pocket
1945 (9-10 ans). Son père lui donne son vieux Vest Pocket Kodak.
Premières photos à Londres lors d’un voyage en avion avec son père (Le Parlement, Big Ben, etc.) avec un Vest Pocket Kodak 4 1/2 x 6 datant de 1928.
1948 (12-13 ans). Premier autoportrait « mis en scène » avec le Vest Pocket. En vélo cross, en culottes courtes, en bordure du lac de Saint-Mandé (bois de Vincennes) (en face du 52, chaussée de l’étang, sur Google Street).
1952 (16-17 ans).
Première à Albert de Mun, Nogent-sur-Marne. Y va en vélo en traversant le bois de Vincennes.
Deuxième autoportrait en vélo cross aux Buttes à Morel (devenues le parc Jean Moulin les Guilands, Montreuil) (au bout de la rue Anne Franck sur Google Maps, Google street)
Bacc maths. 20/20.
1953
Janvier. Math élém à Saint-Louis, boulevard Saint-Michel, face à la Sorbonne. Y va en vélo. Porte de Saint-Mandé, Nation, Bastille, boulevard Henri IV, boulevard Saint-Germain (à double sens), wheeling aux feux rouges.
Bacc maths. 27/30.
Vacances en Vespa en Écosse, île de Skye, qui se terminent, chassés par le mauvais temps au cap Ferret.
Autoportrait au bois rongé par les embruns
Octobre Lycée Arago à la Nation. Prépa Physique et chimie
1954 (18-19 ans).
Janvier. Atelier Charpentier (aujourd’hui Académie). Prépa École Nationale des Arts Décoratifs
Autoportrait au cap Ferret au Vest Pocket.
S’engage par devancement d’appel. Confondant les sigles E.O.R et E.S.O.A. et abusé par le sergent recruteur, signe sans comprendre un engagement pour l’ENSOA basée à Saint-Maixent.
Quartier Coiffé. Boot camp digne de Full Metal Jacket pendant un hiver historique, celui des inondations.
1955. (20 ans). Donaueschingen. Été.
Avril. Son rang de sortie lui permet de choisir d’être affecté au 1er R.I.M. (une place), régiment d’infanterie motorisée stationné à Donaueschingen (Forêt Noire) dont le commandant en second est le commandant Vermonet, oncle de son meilleur ami, Jean-Louis Inial.
Chef d’halftrack antiaérien à affut quadruple de mitrailleuses lourdes
Défilé sur les Champs-Élysées pour le 14 juillet.
Passe tous ses permis (moto, V.L., P.L, poids lourds avec remorque, semi-chenillé) le même jour.
Le Nettar
Acquisition d’un Zeiss-Ikon Nettar 6×6 à soufflet au magasin photo de la place principale. Nombreux autoportraits faits avec un petit trépied léger d’amateur en caporal et caporal-chef.
1955. Stage de formation de missile filoguidé SS-10 en France dont Courbevoie (caserne Charras), le 93e R.I. Tir au camp de Mailly (à proximité de Troyes, en Champagne).
Découvre la librairie Brentanos, 37, avenue de l’Opéra (à proximité de la maison de couture Jacqueline Monnin, 7, Bd des Capucines, où travaille sa future femme) et au sous-sol ses rayons militaires et photos et au premier, son service de commande des livres américains et anglais.
Découverte de Life et de Look au rayon des périodiques (entrée par la rue Louis-Le-Grand.
The Family of Man, le catalogue
À Donaueschingen, l’appui du commandant Vermonet lui permet exceptionnellement – alors qu’il est sous-officier d’active – d’être accepté au titre du peloton E.O.R. (officier de réserve).
1955-1956 (20-21 ans). Hiver. Saint-Maixent. Deuxième hiver historique. Le plus froid depuis cinquante ans. Peloton E.O.R.
Autoportrait au tuyau.
1956. Printemps. Son rang de sortie lui permet de choisir — après avoir beaucoup hésité à prendre le 3e REP (la Légion) dont le 3e bataillon est stationné à Madagascar (une place) – le 46e BI stationné à Berlin (une place), dans le luxueux Quartier Napoléon.
Logé provisoirement en ville, Mullerstrasse, quartier de Wedding.
On lui confie le commandement de la section de mortiers lourds, six 120 mm nouvellement sortis, que l’on vient de recevoir et dont personne ne sait se servir (lui non plus, mais il connait assez bien le 81 mm).
Le tailleur de la garnison lui taille une tenue de sortie sur mesure et le cordonnier une paire de rangers également sur mesure.
S’achète un Rolleiflex 3,5 chez Foto-Radio Wegert sur le Kurfurstendamm ainsi qu’un flash Braun 100 joules et un trépied semi-professionnel Linhof.
En tant qu’officier allié, il a accès au PX (supermarché en zone américaine destiné aux familles des troupes américaines). Découvre les magazines photo américains (Popular Photography, U.S. Camera, etc.), les magazines Life et Look, The Family of Man au travers de son livre-catalogue, etc.
Un appartement de fonction : living, kitchenette, chambre à coucher dans un petit immeuble tout neuf entouré de verdure à proximité immédiate du quartier.
Début d’essais d’éclairage dans le living de son studio de fonction.
Commence à fréquenter assidûment les Ateliers artisanaux (département photo) à l’intérieur du Quartier Napoléon.
Consacre une de ses permissions à un stage informel de technique labo dans ces Ateliers Artisanaux (après en avoir obtenu l’autorisation du général commandant la garnison de Berlin).
Initié au tirage sur grand format 50×60 (sur Agfa Brovira) et à la retouche (« La poussière est le plus grand ennemi du photographe. »).
Découvre le grand autel de Pergame, la porte d’Ishtar de Babylone, Nefertiti (alors au musée de Dahlem en secteur américain).
Films français d’avant-guerre (Hôtel du Nord, La Grande illusion, Drôle de drame, etc.) au cinéma français près de la Hauptbahnhof.
Officier allié, il est invité par les Forces britanniques à une manifestation sportive dans le stade olympique. Y assiste en tenue de sortie : képi, etc. Découvre à cette occasion Leni Riefenstahl et son film Olympia (Les Dieux du stade).
1956-avril 1957. Photos de concerts de jazz (Lionel Hampton, etc.), de paysages (les lacs), des vestiges des ruines de la Seconde Guerre mondiale (la Gedächtniskirche, la porte de Brandebourg, etc.), des vieux ponts sur la Sprue, de mode, de nature morte
(« Fumée de cigarette dans une pièce sans un souffle d’air »).
Achète un agrandisseur Andreas Veigel Exact 6×9 semi-professionnel (avec, par chance sur le dernier modèle, un tiroir pour filtres qui va lui servir pour utiliser le papier multigrade d’Ilford dont il ignorait alors l’existence).
Une BMW R60 à fourche avant Earles qui venait de sortir (flat-twin, 600 cm3, 28 CV, 120-130 km/h maxi), un monstre pour Swiners qui avait piloté des 125 et des 200 cm3 cinq fois moins puissantes
1957 (21-22 ans).
Démobilisé en avril.
Installe un labo photo dans la cave à vin du vaste appartement de ses parents 10, rue Benoit-Lévy à Saint-Mandé et l’embryon d’un studio dans la buanderie (environ 4 m x 6) du sous-sol (principalement un support de rouleau de fond photo).
Au fond du jardin, l’atelier dans lequel il bricolait son V.T.T. va lui permettre d’usiner les pièces qu’il invente pour ses appareils photos.
Passe photographe professionnel
Fait des photos de mariage au Rolleiflex le samedi matin pour une officine. Payé à la bobine.
Parution de Beauty in a Brutal Art d’Ernst Haas dans Life.
Voyage à Moscou à l’occasion du 1er Festival International de la jeunesse et des étudiants.
Photos de la centrale atomique de Doubna (voir Wikipédia).
Scoop mondial (Panoramique sur cinq colonnes à la Une de France-Soir).
Par hasard, l’adjoint du chef de personnel de l’usine Kodak-Pathé de Vincennes l’oriente sur Réalités-Fémina-Illustration dont il n’a jamais entendu parler. La marchande de journaux du 80 avenue de Paris (au bout de la rue du Parc) a par un hasard extraordinaire (Réalités n’était pratiquement pas distribué en kiosque) un numéro. Swiners achète le numéro de juillet 1957 (Couverture d’Édouard Boubat : un derrick), y trouve le numéro de téléphone et téléphone. Rendez-vous pris pour septembre par André-François Cognet.
Se présente avec ses tirages 40×50 de Berlin.
Septembre : assistant non rétribué de Jean-Philippe Charbonnier.
Avec l’argent gagné par son scoop s’achète un Leica M3 neuf importé d’Allemagne par un passeur professionnel.
1958 (23-24 ans)
Janv. Double de Jean-Philippe sur Comment acheter un tableau.
Fév. Stage tirage couleur à l’école de la rue de Vaugirard. Diplômes Agfacolor et Ferraniacolor.
Mars. Double-page couleur de Jean-Philippe Charbonnier de la fabrication d’une Renault 4 CV à l’île Seguin. Fond noir des Pompes funèbres Borniol, flashes électroniques Balcar, etc., la Régie Renault arrête la chaîne de montage pour J.-Ph. C. et J.L.S.
Achète un Télyt 400 mm de 1936 d’occasion.
Août. Parution de The Magic of Color in Motion d’Ernst Haas dans Life.
Mariage avec Joëlle Monnin à la mairie d’Allauch (Bouches-du-Rhône) et au temple protestant de Marseille.
Auto-photo de mariage sur le Vieux port : Les Mariés du Vieux Port
Sept. Envoyé à New York, pour faire de la macrophotographie pour General Transistors à Newark.
Pastiche de la photographie d’Andreas Feininger de la 42e rue vue de l’autre côté de l’Hudson.
Fait la connaissance d’Henri Cartier-Bresson dans les bureaux de Magnum. « Avoir de la chance, c’est savoir se placer sur la trajectoire du hasard. »
Dîner avec Gjon Mili dans un restaurant à côté du Chelsea Hotel. On va dans le studio de Mili qui nous passe un petit film en super-8 sur HCB photographiant le Nouvel an chinois.
HCB le présente à Philippe Halsmann qui le présente à Alex Osborn qui lui explique en quelques mots ce qu’est un brainstorming : L’assaut d’un problème en équipe comme dans : The Storming of the Bastille.
Découvre sur les conseils de Jean-Philippe ce qui était alors le meilleur magasin de photo du monde : Willoughby’s.
Courte visite à Marcel Duchamp à la suite de The Nude Descending a Staircase d’Eliot Elisofon dans Life.
Double page couleur dans Réalités : Les chevaux de course en flou filé inspiré d’Ernst Haas.
Au générique de Réalités comme « photographe principal ».
Carte de presse n° 17. 109 au titre de Reporter-photographe.
Poster de Boubat Les amoureux avec les Mariés du Vieux-Port au mur au-dessus du lit.
Septembre 1958. Photokina à Cologne. Swiners y va en train de nuit en 2e classe et retour le même jour pour des questions d’économie. Il ira ensuite tous les deux ans suivant à Cologne, en 1960, en 1962, en 1964 pour rester à la pointe de l’innovation artistique et technologique.
Voyage d’information en Algérie dans le cadre d’une période volontaire d’officier de réserve (Véritables aspects de la rébellion algérienne)
1959 (23-24 ans)
Emménage 39, rue Ramey, Montmartre
Vacances en Israël en kibboutz, à Rouhama, aux confins du Néguev avec sa femme. Travaillent aux champs en échange du voyage en bateau en dortoir. Le reportage ne sera pas exploité.
Installe un labo et un studio avec deux Balcar de 1000 joules et un réflecteur parabolique de 2 mètres de son invention (idée réinventée depuis peu avec le Eyelighter de MMF (Pantin) en 1,50 m)
Marc Flament et René Bigeard, Aucune bête au monde. La mort de Sentenac à Timimoun.
Réalités.
Janvier. Assistant de Jean-Philippe pour la couverture Les nouvelles mathématiques
Février. Le cheval de course signe extérieur de richesse. Double couleur
Mars. Psychanalyse du conducteur
Portrait Raymond Aron
Avril. Portrait André Masson
Juin 1959. Assistant Couverture L’Europe de Jean-Philippe Charbonnier
Août. Les harkis. Huit pages
Sept. Hassi-Messaoud. On demande têtes froides pour têtes brûlées.
Déc. La jeunesse. Le 3e RIPma de Granville. Marche de 20 km.
1960 (24-25 ans)
Reportages pour Réalités dont l’Algérie. Swiners effectue tous ses reportages en treillis militaire de combat et en rangers qu’il revêt dans les toilettes des avions et en portant ses galons de lieutenant (alors qu’il est civil).
La casbah d’Alger la nuit
Nefissa Zerdouni, l’ange de la Casbah, TOP. Réalités Jeunesse, n° 101, 23 octobre 1960, p. 30-39 (avec Gérard de Villiers)
Nefissa Zerdouni : The Angel of the Casbah, Réalités U.S., october 1960, p. 44-47.
Le Super-Angulon 21 mmm
Acquisition (en contrebande ?) du tout nouveau Super-Angulon 21 mm de Leitz (qui coûte une petite fortune), version à vis + la bague d’adaptateur baïonnette. Photos classiques : les studios TV des Buttes-Chaumont (couleur), la centrale atomique de Marcoussis, le radiotélescope de Jodrell Bank (couleur), etc.
Fabrique une bague de 2 mm d’épaisseur qui ramène la distance minimum de mise au point de 0,4 m à environ 0,2 m et assure à f:16 une netteté de 10 cm à 3 m.
Déc. Photographie du réseau de train miniature au 1:86 de Pierre Merlin (trompettiste de jazz de Claude Luter). En adoptant le point de vue d’un voyageur de 2 cm de haut.
Spirou, 12 oct. 1961, « Visite à la Nouvelle-Orléans ».
Model Railroader, June 1965, « Merlin’s magic – c’est magnifique ».
1961 (25- 26 ans)
Reportages pour Réalités. Les Centurions, etc.
Yacov Aagam
Influencé par Henri Cartier-Bresson, Frank Horvat, William Klein, August Sander, Eugene Smith. Voir liste complète (à compléter) dans l’infobox de l’article Wikipédia
1962 (26-27 ans)
Beaucoup de portraits pour son propre compte (Anya, Sophie, etc.)
Juillet. Cuba. Conflit avec le rédacteur en chef au sujet de la parution de la photo d’une pauvresse et d’une légende tendancieuse. Sommé de se soumettre ou de se démettre, il se soumet reniant la promesse qu’il avait faite au ministre de la culture de Cuba que ses photos ne paraîtraient pas sans son accord.
Mexique. Luis Bunuel, les braceros, les indiens.
Prix Niépce avec l’appui vraisemblable de Cartier-Bresson au travers de Pierre Gassmann de Pictorial Service et principalement pour son essai Paris vu par un chien.
Arachova (sur la route de Delphes). Pâques orthodoxes.
Exposition au Cabinet des estampes de la Bibliothèque de France (future Bibliothèque nationale de France).
Découverte d’August Sander (peut-être à la Photokina). Parution en Allemagne de Deutschenspiegel. Menschen des 20. Jahrunderts de Heinrich Lützeler rassemblant ses portraits.
1963 (27-28 ans)
Reportages pour Réalités.
Pour son propre compte : Les Français droit dans les yeux (en hommage à August Sander).
Septembre. Un fils : Marc.
Décembre. « Jean-Louis Swiners. The Young Lions, number three », dans : Photography (Londres), december 1963, p. 24-27.
+
La chasse à l’élan en Suède. Couleur. Non publié.
1964 (28-29 ans)
Avril
Le tiercé, opium du peuple, Réalités, avril 1964,
Septembre Reportage en Albanie (il est le premier photojournaliste occidental à pénétrer sous une fausse identité dans ce pays), le Néguev.
Quitte Réalités par mutuel consentement.
Abandonne la photographie pour reprendre ses études filière lettres (il était matheux).
Il aura fait professionnellement de la photographie pendant exactement sept ans.
Novembre S’inscrit au Centre National de Télé-enseignement pour faire une Propédeutique Lettres pour pouvoir accéder aux universités de la Sorbonne et de Nanterre
1965 (29-30 ans)
Parution de son dernier reportage, Le Neguev de la Bible, dans Réalités (édition américaine), en février.
Juin : un deuxième fils : Franck (Un troisième : Bruno, en juillet 1969).
1966 et +.
Restera très concerné par la photographie mais uniquement au plan philosophique (préfaces de Nus de l’Inde et de Nus d’Israël), photojournalisme, mise en page sémantique, rédaction en chef de Terre d’Images, biographie des grands photographes, etc.
1969 Prend la direction de la publicité du magazine Photo et reprend son nom de naissance Swiners-Gibaud — et adopte les initiales, J.-L., de son prénom — pour faire oublier son passé de photographe auprès des annonceurs et des agences de publicité. Puis de celle de Ski-Flash Magazine, puis de celle de Son-Magazine.
Simultanément se paye l’Institut de Contrôle et Gestion (diplômé), puis, simultanément, l’Institut National du marketing (diplômé).
1974. Photo est vendu au groupe Ventillard (?). Swiners quitte, et passe à la pub, puis au marketing de combat, puis en 1980 à la stratégie d’entreprise à l’European Business School et à HEC Executive Education.
Reprend son cursus universitaire qu’il avait dû interrompre. École des Hautes études en Sciences Sociales avec Roland Barthes comme directeur d’études, puis à sa mort en 1980, avec Julien Algirdas Greimas (en sémiotique).
Séminaires et conseil en stratégie pour Air France, Henkel, Hewlett-Packard, IBM, Mars, Pernod Ricard, Renault, Schneider, Sodexho, Sofitel, etc.
2006. Laure Beaumont-Maillet, directeur du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France lui rappelle — à son grand étonnement — qu’il a été un grand photographe humaniste, alors qu’il se considérait plutôt comme un photographe parachutiste, et lui demande de participer à l’exposition La Photographie humaniste.
Ses archives sont dans un grenier d’une maison de campagne. Sur ce sujet il ne parvient qu’à trouver dans l’immédiat que deux vintages : le docker après l’effort et le petit noir.
2010. Galerie Agathe Gaillard. Trois photographes de Réalités. Paris vu par un chien et Commandos de chasse dans l’Akfadou (Algérie).
JLS le 13 novembre 2015.Dernière révision le 21 octobre 2024 à 6:15 pm GMT+0100 par la rédaction