A l’œil a envoyé une série de trois questions à des patrons d’agences de presse photo pour connaître la situation face à cette « guerre » mondiale et sanitaire. Aujourd’hui, la réponse de Jean-Pierre Pappis de l’agence Polaris installée à New York.
1 – Est-ce que des collaborateurs de votre agence sont malades et/ou absents (combien par rapport à l’effectif) ?
Aucun n’est malade à ma connaissance, à cette heure. Seul un photographe parisien a contracté le virus il y a trois semaines et s’est rétabli. (Forte fièvre, mal de gorge intense)
2/ Quelles consignes et équipements ont été donnés à vos photographes sur le terrain ? Et ont-ils rencontré des difficultés avec les forces de l’ordre ?
Ils portent des masques et des gants. Seules difficultés rencontrées dans les aéroports, ceci dit certains lieux restent interdits : hôpitaux, morgues mais en Israël notre photographe a eu des accès spéciaux aux hôpitaux et unités de soins intensifs.
3/ Craignez-vous que cette pandémie vous conduise à revoir vos projets ou même à fermer votre agence ? Quelles incidences sur votre chiffre d’affaire ?
Il est trop tôt pour répondre avec précision, mais il faut s’attendre à des bouleversements. Tant que nous recevrons des photos – et nous en recevons tous les jours beaucoup – nous les diffuserons. Il faut espérer que les clients seront à même de payer, que nos agents hors USA survivront et que les institutions financières continueront à pouvoir traiter virements bancaires et émissions de chèques.
C’est, après tout, la plus grande histoire de news de notre siècle et nous devons nous y investir, prudence et bonne chance à tous.
Propos recueillis par courriel le 22 mars 2020
MP
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Le site de Polaris images : https://www.polarisimages.com/
Dernière révision le 5 janvier 2024 à 8:04 am GMT+0100 par
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