A l’œil a envoyé une série de trois questions à des patrons d’agences de presse photo pour connaître la situation face à cette « guerre » mondiale et sanitaire. Aujourd’hui, la réponse de Serge Corre gérant de l’agence Andia.
L’agence de presse photo Andia fondée en décembre 1990 est basée en Bretagne à Pacé. Elle se remet des difficultés financières qu’elle a rencontrées en 2017 comme nombre de sociétés de diffusion de photographie. Son dernier chiffre d’affaire publié en 2014 fut de 854 800 €.
Alpaca Productions est une agence de photo basée à Lyon. En 2018 elle a réalisé un chiffre d’affaire de 87 400 €.
1/ Est-ce que des collaborateurs de votre agence sont malades et/ou absents (combien par rapport à l’effectif) ?
Tout le monde est en chômage partiel sur ANDIA comme sur ALPACA
2/ Quelles consignes et équipements ont été donnés à vos photographes sur le terrain ? Et ont-ils rencontré des difficultés avec les forces de l’ordre ?
Aucune consigne de travail sur le terrain. Qu’ils restent confinés et travaillent sur leurs sélections d’images archives, leurs sites internet… Priorité à la santé.
3/ Craignez-vous que cette pandémie vous conduise à revoir vos projets ou même à fermer votre agence ? Quels incidences sur votre chiffre d’affaire ?
Pour l’agence ANDIA au moins 75% de baisse de chiffre d’affaire sur le mois de mars et pour ALPACA le mois de mars est égal à zéro.
Propos recueillis par courriel le 23 mars 2020
MP