Intrieur du cachot de Runda, province de Gitarama, Rwanda. En 2002, Rwanda , justice d’un génocide , est nominé à Bayeux pour le prix photo des correspondants de guerre, en 2014 Rwanda, 20 ans ! est présenté au festival Press’tival de Château-Gonthier en Mayenne. Ce reportage n’a jamais été publié dans la presse française. En voici un extrait exclusif.
Rwanda 1994, le génocide de 800 000 à 1 000 000 de Tutsis. Des années plus tard, la justice doit passer.
Il y a la justice internationale et bien sûr, la justice rwandaise, qui au niveau local doit traiter 1,9 millions de dossiers et à terme condamnera 800 000 personnes, soit 1/5ème de la population adulte de 1994.
Jean-Manuel Simoes est au Rwanda en 2000 et 2001. Il sillonne le pays à la recherche des prisons dans lesquelles s’entassent des milliers de prisonniers.
C’est le temps, d’après, l’après génocide. Et ce qu’il voit est terrifiant : des lieux improvisés, des cachots, l’innommable.
Cachot de Runda, province de Gitarama, Rwanda.
Cette ancienne cole communale a t amnage en prison pour les 1300 detenus -souponns de crimes de gnocide, en attente de jugement- qui y vivent depuis 1994, sans distinction de sexe, d’age ou d’accusation. Une trentaine d’enfants y ont vu le jour.
*** Local Caption *** Photographie protge par le droit d’auteur. Aucune autorisation permise, retouche ou manipulation permise sans autorisation expresse du photographe.
© Jean-Manuel Simoes
Paris – France
http://www.jmsimoes.fr
contact.simoes@gmail.com
Cachot de Runda, province de Gitarama, Rwanda.
Cette ancienne cole communale a t amnage en prison pour les 1300 detenus -souponns de crimes de gnocide, en attente de jugement- qui y vivent depuis 1994, sans distinction de sexe, d’age ou d’accusation. Une trentaine d’enfants y ont vu le jour. *** Local Caption *** Photographie protge par le droit d’auteur. Aucune autorisation permise, retouche ou manipulation permise sans autorisation expresse du photographe.
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Cachot de Runda, province de Gitarama, Rwanda.
Cette ancienne cole communale a t amnage en prison pour les 1300 detenus -souponns de crimes de gnocide, en attente de jugement- qui y vivent depuis 1994, sans distinction de sexe, d’age ou d’accusation. Une trentaine d’enfants y ont vu le jour.
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Cachot de Runda, province de Gitarama, Rwanda.
Cette ancienne cole communale a t amnage en prison pour les 1300 detenus -souponns de crimes de gnocide, en attente de jugement- qui y vivent depuis 1994, sans distinction de sexe, d’age ou d’accusation. Une trentaine d’enfants y ont vu le jour. *** Local Caption *** Photographie protge par le droit d’auteur. Aucune autorisation permise, retouche ou manipulation permise sans autorisation expresse du photographe.
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Intrieur du cachot de Runda, province de Gitarama, Rwanda.
Cette ancienne cole communale a t amnage en prison pour les 1300 detenus -souponns de crimes de gnocide, en attente de jugement- qui y vivent depuis 1994, sans distinction de sexe, d’age ou d’accusation. Une trentaine d’enfants y ont vu le jour.
*** Local Caption *** Photographie protge par le droit d’auteur. Aucune autorisation permise, retouche ou manipulation permise sans autorisation expresse du photographe.
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Les cuisines de la prison centrale de Kigali situe dans le centre ville est une des trois prisons de la capitale, et est la prison « modle » du Rwanda.
7000 dtenus tous dlits et crimes confondus -gnocide, droit commun…-sont enferms dans cette prison ayant une capacit d’hbergement de 2400 personnes et vivent dans une promiscuit totale. La prison possde un batiment spar pour les femmes.
Dans les prisons les besoins alimentaires des dtenus sont assurs hauteur de 50% par le gouvernement, le reste par le CICR et les familles. Travailler dans les cuisines est un privilge qui assure de satisfaire sa faim.
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La prison centrale de Kigali situe dans le centre ville est une des trois prisons de la capitale, et est la prison « modle » du Rwanda.
7000 dtenus tous dlits et crimes confondus -gnocide, droit commun…-sont enferms dans cette prison ayant une capacit d’hbergement de 2400 personnes et vivent dans une promiscuit totale. La prison possde un batiment spar pour les femmes.
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Le jeudi 11 octobre 2001 une dizaine de dtenus du cachot de Runda, province de Gitarama et de la prison centrale de Gitarama, sont prsents la population sur la commune de Gihara, lieux de leurs accusations de crimes de gnocide au cours d’une sance test de gacaca supervise par le procureur gnral de Gitarama Jean-Marie Vianney Mbarushimana. La gacaca -en keny rwandais, littralement justice sur le gazon- est la faon traditionnelle de rendre justice dans les villages rwandais. Les diffrentes parties sont places face face en place publique, l’ensemble des habitants peuvent s’exprimer pour accuser, dfendre l’une ou l’autre partie, la dcision est rendue par l’ensemble sous le contrle du conseil des sages du village. La gacaca est le processus de justice retenu pour solutionner la problmatique de la justice des gnocidaires rwandais et celle du surpeuplement carcral. Ce processus est contest par les institutions internationales en raison de l’absence d’avovat, mais ces mmes institutions reconnaissent que sans cela il faudrait plus de cent ans pour juger l’ensembles des dtenus.
Ceux qui sont prsents aujourd’huyi sont ceux qui ont un dossier dj constitu, mme d’trejugs sur la commune de leurs accusations. *** Local Caption *** Photographie protge par le droit d’auteur. Aucune autorisation permise, retouche ou manipulation permise sans autorisation expresse du photographe.
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La prison centrale de Kigali situe dans le centre ville est une des trois prisons de la capitale, et est la prison « modle » du Rwanda.
7000 dtenus tous dlits et crimes confondus -gnocide, droit commun…-sont enferms dans cette prison ayant une capacit d’hbergement de 2400 personnes et vivent dans une promiscuit totale. La prison possde un batiment spar pour les femmes.
Ici les douches, assez rustiques; tous les produits d’hygine sont fournis par le CICR ou les familles.
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Cachot de Runda, province de Gitarama, Rwanda.
Cette ancienne cole communale a t amnage en prison pour les 1300 detenus -souponns de crimes de gnocide, en attente de jugement- qui y vivent depuis 1994, sans distinction de sexe, d’age ou d’accusation. Une trentaine d’enfants y ont vu le jour. *** Local Caption *** Photographie protge par le droit d’auteur. Aucune autorisation permise, retouche ou manipulation permise sans autorisation expresse du photographe.
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Dernière révision le 8 octobre 2024 à 1:29 pm GMT+0100 par
Jean-Louis Vinet a créé WGR, la radio des grands reporters et des écrivains voyageurs quand Michel Puech
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