Jean-Luc Cormier est né le 21 août 1956 à Montreuil. Il est décédé en Avignon le 26 mars 2022. C’était un artiste, un photographe, un passeur d’images et de passions. Un temps membre du collectif Bar Floréal, il a travaillé à l’agence de La Compagnie des Reporters (ACR-VIVA) où il a fréquenté Claude Raimond-Dityvon, dont il admirait le travail.
Triste d’apprendre la nouvelle du décès de Jean-Luc Cormier, comme l’écrivait Valérie, il se joint aux décès prématurés de Philippe Roulet et de Christian Courrèges. Tous les trois ont une part importante et fondamentale dans mes études de photographie à l’école très particulière MI21, une expérience qui m’accompagne encore aujourd’hui. »
« Comme la vie est injuste… écrit Stephanie Moreau, une de ses anciennes élèves « Je suis très peinée par son décès. J’ai tellement de merveilleux souvenirs avec lui. A 14 ans je faisais mon stage de 3ème du collège, dans son studio à Montreuil… Puis 3 ans pour mon CAP de photographe, pour ensuite vivre des années merveilleuses avec lui à Mise au point. Une page se tourne… Il va me manquer »
« RIP, photographe reconnu, notre maître d’apprentissage à l’école Mi21 à Montreuil, expert de la chambre Linhof (principalement au format 4×5 inches) : 65 ans, putain… parti bien trop jeune ! Jean-Luc Cormier a dû retrouver nos autres amis, pros & profs de Mi21, disparus encore plus jeunes, Philippe Roulet (octobre 2012) et Christian Courrèges (17/12/2017). » se souvient Valérie Ballet.
Dans l’ancienne génération, celle de l’époque de la Compagnie des Reporters et de VIVA, Jean-Luc a laissé une trace indélébile. Il était arrivé à l’agence en 1982 si ma mémoire est bonne. C’est Antoine Darnaud, son ami, qui l’avait amené. La Compagnie arrivait alors rue Michel le Comte dans le Marais parisien. Un magnifique local où nous succédions à l’agence Snark International de Denise Fastout. « La bande de Bagnolet », comme nous les appelions a alors contribué au déménagement de l’agence VIVA et a manié le pinceau dans les nouveaux locaux.
Jean-Luc pris alors un rôle de commercial à l’agence. Il vendait les reportages et les photographies des deux rédactions, celle de la Compagnie et celle de VIVA. Puis, il rencontra Katharina sa future épouse, disparu quelques temps en Suisse, revint et, je ne sais plus pourquoi mais nous nous séparâmes d’un commun accord. Dès lors je ne le vis plus beaucoup, ou par hasard dans des vernissages ou à Perpignan pendant Visa pour l’Image.
En août dernier, au cours d’un échange, j’appris la mauvaise nouvelle : le crabe le rongeait, mais il gardait le moral. Hélas, le crabe a fini par gagner.
Michel Puech
Condoléances à Katharina Cormier, à sa famille de Saint-Mandrier, à ses amis.
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