De nombreuses photos ont été prises le 11 septembre 1973 face à une entrée latérale du palais de La Moneda, au 80 de la rue Morandé, notamment par Chas Gerretsen pour Gamma et Sylvain Julienne pour Sygma. Elles ont été largement publiées dans la presse internationale dans les semaines et les mois qui ont suivi le coup d’État du général Pinochet.
Bien observées, ces photos auraient permis de contrer dans des délais raisonnables les affabulations de Fidel Castro, le 28 septembre 1973 lors d’un immense meeting à La Havane, sur la mort de Salvador Allende. Affabulations adoptées comme vérité officielle par la famille Allende et la gauche chilienne pendant plus de vingt ans.
Vers 13 heures ce 11 septembre 1973, environ une heure après le bombardement du palais par des avions Hawker-Hunter, une quinzaine de soldats, sous les ordres d’un officier, s’engouffrent dans le palais présidentiel après avoir enfoncé la porte du 80 de la rue Morandé. Ils mettent en joue six ou sept des assiégés surpris sur le palier d’un escalier et se retirent du palais avec leurs prisonniers.
Sur la photo n° 1, au premier plan, de face, le jeune au tricot rayé est Luis Renato González, alias Eladio, membre du GAP, le groupe des gardes du corps de Salvador Allende. À sa droite, de dos, pantalon clair et veste foncée, le Dr Óscar Soto Guzmán. Sur la photo n° 2, on retrouve le Dr Oscar Soto plus facilement reconnaissable, debout face au mur, séparé de la porte par un soldat. On repère maintenant facilement sur la photo n°3 le Dr Soto et Renato González.
Quelques minutes après, un officier ordonne au Dr Soto de rentrer à nouveau dans le palais et de monter transmettre à Allende un nouvel ultimatum et l’ordre de se rendre avant un nouvel assaut.
Renato González – on le repère aussi sur plusieurs photos, à terre et brandissant un chiffon blanc (par exemple, photo n°4 de L’Humanité-Dimanche du 26 septembre), n’a donc pu depuis la rue Morandé être le témoin de quoi que ce soit sur le dernier quart d’heure et la mort de Salvador Allende.
Vers 13h30, une fois informé de vive voix par le Dr Soto du dernier ultimatum des militaires, Salvador Allende, soucieux d’épargner les vies de ceux qui sont restés auprès de lui à La Moneda ordonne à tous de déposer les armes et de descendre rue Morandé pour se rendre.
Une fois avoir pris congé de ses compagnons, il se retire dans le salon Independencia et se suicide, respectant ainsi son engagement de ne jamais, tant qu’il serait Président, quitter le palais présidentiel sous la contrainte.
Pourquoi a-t-il fallu, à sa famille et à la gauche chilienne, trahir Salvador Allende en niant pendant plus de 20 ans un suicide décidé en toute lucidité qui ne manquait ni de sens, ni de courage, ni de grandeur ?
Outre le coup de feu qui est entendu par la plupart, ce suicide a plusieurs témoins oculaires qui en informent aussitôt le reste de ceux qui, comme le Dr Oscar Soto, ont déjà pris le chemin de l’escalier. Un autre docteur, Patricio Guijón, un des témoins du suicide, reste auprès du corps jusqu’à l’arrivée des militaires.
À nouveau, les photos de Gerretsen et de Julienne, témoignent de ce deuxième épisode de reddition où ce ne sont plus six prisonniers, mais maintenant plusieurs dizaines qui sont alignés le long des murs du palais (l’Humanité-dimanche, photo du bas), puis obligés à s’allonger au sol sous la menace d’un char. 27 d’entre eux, en majorité des membres du GAP mais aussi des conseillers d’Allende, seront assassinés le 13 septembre sur l’ordre personnel du général Pinochet. Ces photos, où certaines des futures victimes sont reconnaissables, permettront de contrer les dénégations des militaires au moment de procès tenus après la fin de la dictature.
Le Dr Soto laissé libre dans l’après-midi du 11 septembre, comme d’autres médecins restés eux aussi jusqu’au bout à La Moneda, joint rapidement son épouse par téléphone pour la rassurer sur son sort et l’informer du suicide d’Allende. Alicia Téllez de Soto transmet aussitôt ce premier témoignage à plusieurs personnalités de la gauche chilienne, dont le futur président Ricardo Lagos, réunies avec elle dans la même maison. Peu après, Pierre Kalfon, le correspondant du Monde au Chili joint par téléphone le propriétaire de cette maison, et il lui est naturellement rapporté le bref récit du Dr Soto sur le suicide d’Allende. On en trouve la trace dans la page 2 du Monde du 14 septembre (daté du 15) : « Selon le Dr Soto, ami personnel du président Allende, ce dernier se serait effectivement suicidé. Selon lui, il se serait tiré une rafale de mitraillette dans la tête ».
Le 12 septembre au matin, le Dr Soto apprend que son nom figure sur une des listes des personnes recherchées et sommées de se présenter aux nouvelles autorités militaires. Il le fait. Interrogé de manière peu amène par un officier, il ne doit de ne pas être arrêté sur le champ qu’à l’intervention d’une de ses relations, un médecin militaire, qui passait dans les parages et le tire de ce mauvais pas. le Dr Soto a compris qu’il n’aura pas une seconde fois la chance de s’en sortir aussi bien et se réfugie à l’ambassade du Mexique avec son épouse et ses trois enfants.
Vrai témoin et faux témoins à l’ambassade du Mexique
De son côté, Renato González a aussi trouvé refuge à l’ambassade du Mexique. Il a été un des rares membres du GAP présents à La Moneda le 11 septembre à avoir échappé aux exécutions sommaires du 13 septembre. Simulant une crise et se pliant de douleur alors qu’il était encore prisonnier devant le mur de La Moneda, il a obtenu des militaires d’être transféré par ambulance à l’hôpital d’où il a pu rapidement s’échapper avec l’aide d’infirmiers sympathisants de l’Union Populaire. Dès le lendemain, il prend lui aussi le chemin de l’ambassade du Mexique.
L’ambassadeur Mexicain au Chili, Gonzalo Martínez Corbalá, a aussi donné refuge à la famille de Salvador Allende : sa veuve, Hortensia Aussi de Allende, et deux de ses trois filles, Carmen Paz, toujours restées à l’écart de la politique, et Isabel, très engagée à partir du coup d’État et la mort de son père; mais aussi à de nombreux autres chiliens, dont deux fonctionnaires de l’Union Populaire sortis de La Moneda, avant le commencement du bombardement.
Le Dr Soto, sympathisant socialiste mais sans rôle politique particulier, était le médecin traitant de Salvador Allende et était aussi devenu un ami de sa famille. C’est donc par le témoignage d’un homme auquel ils font une confiance absolue que les proches d’Allende apprennent le suicide du Président. Ceci en présence de l’ambassadeur mexicain qui en témoignera dans ses mémoires publiées vingt-cinq ans plus tard.
Après avoir informé la famille Allende, le Dr Soto réitérera le même récit devant Manuel Mejido, l’envoyé spécial de l’Excelsior, le grand quotidien mexicain. Le titre de l’article qui paraît en Une le 15 septembre reprend la dernière consigne d’Allende « Descendez tous sans armes et rendez-vous ; je sortirai le dernier ». Cinquante ans plus tard, il n’y a rien à retirer dans ce récit-témoignage détaillé du Dr Soto paru dans l’Excelsior.
Instruite des conditions de la mort de son époux par le Dr Soto, Hortensia Bussi répond par téléphone depuis l’ambassade à plusieurs journalistes qui l’interrogent de l’étranger et notamment, en direct, au présentateur du plus populaire des journaux télévisés du soir à Mexico. Réponses que le NYT du lendemain, reprend en Une : « Interrogée pour savoir si elle croyait que son mari s’était suicidé, elle a répondu “Oui, il l’a fait avec une mitraillette que lui avait donné son ami Fidel Castro’’. Madame Allende a déclaré que son mari avait parlé de suicide auparavant. “Il a toujours dit que, Président, il n’abandonnerait jamais La Moneda et qu’il préférerai se tuer plutôt que de trahir ses idéaux’’ ».
Le 16 septembre, Hortensia Bussi, sa famille et une partie des réfugiés chiliens de l’ambassade atterrissent à Mexico dans un avion affrété à l’initiative du Président Mexicain, Luis Echeverria. Elle s’adresse dès sa descente d’avion à une multitudes de journalistes de la presse mexicaine et internationale lors d’une conférence de presse organisée dans l’aéroport même. «La voix étouffée par les pleurs, la veuve du Président Allende a affirmé que son époux a préféré s’immoler plutôt que de trahir son peuple ou provoquer une guerre civile. » (Excelsior, le 17 septembre).
Renato González est arrivé à Mexico dans le même avion que la famille Allende, alors qu’Oscar Soto n’a pas encore obtenu le sauf-conduit délivré par la junte qui lui aurait permis d’embarquer rapidement vers l’exil.
Pendant les trois jours passés dans l’ambassade mexicaine, Renato González, affabulateur patenté, fait du dernier quart d’heure et de la mort d’Allende, alors qu’il n’a rien pu en voir ou en savoir, un récit bien différent de celui du Dr Soto.
Une fois sauf à l’ambassade, devant Leon Roberto Garcia, journaliste de l’hebdomadaire mexicain Siempre !, Renato González s’improvise en dernier combattant, entouré des corps de ses camarades abattus et témoin de la mort d’Allende. Blessé, ce dernier continue à faire feu sur les militaires et meurt criblé de balles. « Là, j’ai vu pour la dernière fois le compañero presidente. Il était allongé au sol, la mitraillette à ses côtés, sans casque et sans lunette et entouré de sang ». Ce faux témoignage publié par Siempre ! va être évoqué dans Le Figaro, Sud-Ouest, La Stampa en Italie, Clarin en Argentine, etc…
Manuel Mejido cite aussi Renato González dans l’Excelsior du 19 septembre : « J’ai été jusqu’au bout au Palais de La Moneda, je suis sorti après la mort du président (…). À moi seul, j’ai tiré 7000 cartouches »…
L’omniscient Fidel Castro
Le 11 septembre 1973, quand Fidel Castro apprend la mort d’Allende, il est dans un avion qui le conduit de New-Dehli à Hanoï – un voyage diplomatique qui suit sa présence à la Tricontinentale d’Alger du 5 au 9 septembre –. Avant même d’atterrir dans la capitale vietnamienne, l’omniscient Lider máximo sait, ou plutôt décide, qu’Allende s’est battu héroïquement jusqu’au bout, et a trouvé la mort sous les balles des militaires. En effet, dans l’idiosyncrasie de la révolution cubaine, les héros ne se suicident pas. Le suicide est d’abord une fuite, une lâcheté, et, au mieux, le résultat de la maladie, de la dépression.
Castro donc, Gramna, la Pravda… et de nombreux officiels et militants chiliens à l’étranger, notamment Hugo Vigorena, depuis le 11 septembre ex-ambassadeur chilien au Mexique, font chorus aussitôt connue la mort de Salvador Allende : il n’état pas homme à se suicider… il s’est battu jusqu’au bout… Un scénario en totale contradiction avec celui décrit par le Dr Soto et repris devant la presse internationale par Hortensia Bussi et Isabel Allende, depuis l’ambassade mexicaine à Santiago et le jour de leur arrivée à Mexico.
Luis Fernández Oña, officier du renseignement cubain chargé d’accompagner Allende lors de ses visites à Cuba dans les années soixante, deviendra son gendre en épousant sa seconde fille Beatriz. Il est expulsé du Chili dès le coup d’Ėtat avec Beatriz, leur fille Maya et tous les membres de l’ambassade cubaine et leurs familles. De retour à la Havane dans la matinée du 13 septembre, il est rapidement envoyé en mission au Mexique pour pouvoir y être à l’arrivée de sa belle-mère, Hortensia Bussi, et de ses belles-sœurs.
À la suite de la conférence de presse d’Hortensia Bussi à l’aéroport de Mexico, conférence où cette dernière a réitéré sa ferme conviction du suicide de son époux et en a donné la genèse, l’ex-ambassadeur Vigorena et Fernández Oña vont agir de concert pour la convaincre de son erreur : véritable héros, le président chilien ne peut s’être suicidé. En témoigne d’ailleurs… le jeune Eladio / Renato González que Luis Fernández Oña va rapidement repérer parmi les passagers de l’avion et envoyé dare-dare à Cuba.
Le véritable témoignage du Dr Soto est vite mis au rebut, et, comme on va le voir, même falsifié par Isabel Allende. La famille du Président chilien se laisse convaincre de l’intérêt d’adopter le récit alternatif proposé sous influence cubaine. Depuis Mexico, l’épouse de Salvador Allende opère le 19 septembre un revirement spectaculaire dont rend compte la presse internationale et notamment l’Excelsior : « Selon la nouvelle information qu’elle [la veuve du Président du Chili] a reçue depuis la mort de son époux , elle sait maintenant qu’il ne s’est pas suicidé, mais qu’il a été assassiné par les forces militaires ». Hortensia Bussi donne aussi une nouvelle version de ce qu’Allende lui avait confié dans l’hypothèse d’un coup d’État : « l’unique manière dont je sortirai de La Moneda, c’est mort, mais en luttant. Je ne me suiciderai pas comme Balmaceda » (José Manuel Balmaceda, un ancien Président chilien qui s’était suicidé le 19 septembre 1891). Le New York Times du 20 septembre titre de son côté, toujours en Une, « Madame Allende pense maintenant que son mari a été “assassiné’’ ».
Le 24 septembre, sous le titre « Isabel Allende : « comment mon père est mort », c’est au tour du Nouvel Observateur de publier le témoignage de la fille du Président recueilli par Régis Debray qui l’a jointe par téléphone à Mexico. Elle y renie à nouveau ses affirmations antérieures et, pour donner crédit à sa nouvelle version, n’hésite pas à falsifier de tout au tout le récit du Dr Soto fait à Santiago devant elle, sa mère et l’ambassadeur Mexicain : « Ce qui s’est passé à La Moneda après notre départ, je l’ai su par l’un des médecins de mon père, resté jusqu’à la fin et que les militaires ont relâché après un long interrogatoire.
Quand les chars ont enfoncé la porte principale du palais et ont pénétré dans la grande cour intérieure, suivis par une centaine de soldats, mon père a demandé à sa garde de se rendre. Tous ont refusé. La plupart sont morts avec lui, en combattant, vers deux heures de l’après-midi. Ceux qui ont été pris vivants ont été fusillés sur place. »
De ce dernier paragraphe, à part « mon père a demandé à sa garde de se rendre », tout est faux à 100%. Le 11 septembre 1973, on n’a compté que deux morts au Palais de La Moneda, Salvador Allende et le journaliste Augusto Olivares qui se sont suicidés, et deux blessés graves parmi les gardes du corps. Ces derniers seront transférés à l’hôpital d’où ils seront enlevés par les militaires une semaine plus tard et assassinés.
De retour à La Havane le 19 septembre, Castro décide la tenue le 28 d’un grand meeting destiné à rendre hommage à Salvador Allende et à annoncer la voie à suivre : la lutte armée contre la junte militaire. La une (ci-dessous) de l’édition française de Granma est à cet égard éclairante « Les révolutionnaires chiliens savent qu’il n’existe d’autre issue que la lutte armée révolutionnaire ». Dans ce but, il est logique que la version fantaisiste de Renato Gonzalez sur la mort d’Allende, encore magnifiée à l’échelle de l’imagination débridée de Fidel, soit préférée à la version véridique du suicide du Dr Soto : Allende se devait d’être le premier guerillero heroico de la lutte armée contre la junte chilienne. Un guérillero héroïque ne se suicide pas.
Castro a pris en otage Allende mort. Hortensia Bussi et Beatriz Allende qui l’encadrent sur la tribune de la Place de la révolution, et Isabel Allende, déjà en Europe, ont accepté et soutenu cette prise d’otage.
Le 28 septembre Isabel Allende a en effet déjà commencé un long périple en Europe qui capitale après capitale la conduira de la Finlande à l’Italie pour animer la campagne de Solidarité avec le Chili. En France, comme partout ailleurs, la toute première déclaration d’Isabel Allende consiste à s’opposer à la version du suicide, dénoncée comme version de la dictature.
À Paris, elle reprend devant la caméra de Bruno Muel la doxa castriste : nous avons vu Salvador Allende, qui a tant voulu éviter la guerre civile, être le premier à prendre les armes et tomber aux mains de ses assassins à 2 heures de l’après-midi en combattant jusqu’au bout. Il nous donne l’exemple de ce que doit être notre futur (séquence d’ouverture du film Septembre chilien). »
Dans Paris Match, la mantra d’Isabel Allende, « Non, mon père ne s’est pas suicidé » coiffe en caractère gras un article de quatre pages consacré à la mort d’Allende.
Les affabulations de Renato Gonzalez ont été les premières à être exploitées par Fidel Castro, via Fernandez Oña. Cependant, on ne fera pas l’injure aux officiers de renseignement cubains de ne pas avoir rapidement décelé les énormes mensonges du jeune garde du corps. Il n’a par ailleurs pas été le seul à s’être construit de manière totalement mensongère en super-héros de La Moneda. Ainsi Jorge Uribe, journaliste et sous-directeur de l’OIR (Officina de Information de la Presidencia de la Republica de Chile), sorti de La Moneda bien avant Renato González, avant les bombardements, se présentera lui aussi devant les correspondants de l’Excelsior et de Siempre ! comme un des deux derniers (avec Renato González) à quitter La Moneda sous la mitraille. Après une carrière mexicaine à l’Excelsior, de retour d’exil il enseignera le journalisme à l’Université du Chili…
Pendant longtemps, le Dr Patricio Guijón, témoin visuel qui était resté auprès du corps d’Allende et avait affirmé qu’il s’était suicidé, a été dénoncé par la gauche chilienne pour s’être vendu aux militaires.
Plus de 20 ans plus tard, la dictature tombée, le Dr Óscar Soto convaincra la famille Allende d’accepter enfin officiellement la vérité, une vérité qu’elle connaissait pour l’essentiel, à travers son propre témoignage, depuis le 12 septembre 1973.
Le livre du Dr Soto, El último día de Savaldor Allende (le dernier jour de Salvador Allende), rédigé après une longue et minutieuse enquête auprès des survivants de La Moneda sortira en 1998. Dans une curieuse et énigmatique préface, Hortensia Bussi écrit : « Ce livre est écrit par le docteur Óscar Soto Guzmán, médecin personnel, collaborateur et ami de l’ex président et de notre famille. Le récit de ce qui s’est passé à l’intérieur du Palais de La Moneda se base sur les témoignages des médecins, journalistes, et participants à cette journée. Surtout, il se base sur la Vérité, déformée par ceux qui ont usurpé le pouvoir, dans la vaine intention de détruire l’image de Salvador Allende. »
Doit-on comprendre que parmi les usurpateurs, il faut aussi compter Fidel Castro ?Dernière révision le 17 avril 2024 à 6:29 pm GMT+0100 par la rédaction
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