Pour cette 35e édition du Festival international de photojournalisme Visa pour l’image, Gilles Courtinat a non seulement animé une conférence sur l’IA, mais a tout vu à Perpignan !
La tenue
Il fut un temps où le gilet multi-poches était la tenue obligée de tout aspirant photo-reporter en visite. Cette affligeante norme a fort heureusement disparu du paysage perpignanais, ce dont personne ne se plaindra. Privilégier donc une tenue légère (c’est le Sud!) et discrète bien que le short soit une option jouable. Un élément distinctif de l’accrédité sera le badge suspendu autour du cou en toutes circonstances (certains dorment-ils avec?). Lors de la rencontre avec un(e) inconnu(e), cela donne un jeu de regards cocasses portés au niveau du nombril pour identifier l’interlocuteur/trice, un coup de vent fripon pouvant rendre l’exercice compliqué.
Alimentation et boisson
Le Grand Café de la Poste reste le point d’eau où les grands fauves du photojournalisme vont boire (de la bière). C’est une tradition bien ancrée, on ne lutte pas contre ça. Quelques lionceaux s’y risquent les yeux à l’affût du picture editor à qui il vont montrer leur book qui aujourd’hui n’est plus un encombrant dossier mais a migré au pays du numérique depuis fort longtemps. C’est plus pratique (moins de verres renversés) à défaut d’être plus efficace pour décrocher la commande du siècle.
L’Espagne étant à deux pas, les tapas règnent en maitres et les terrasses de bars ne manquent pas. A noter que l’embouteillage en début de soirée peut se prolonger ce qui est embêtant quand on a pas réservé. On pourra toujours se rabattre sur les établissements qui proposent brochettes ou produits de la mer, voir même pizzas et hamburgers en désespoir de cause.
Logement
Privilégier un hébergement à proximité du centre où sont toutes les expos sans oublier que marcher (à l’ombre) tu devras. Cela va du quatre étoiles à l’auberge de jeunesse mais, de toute façon, c’est le portefeuille qui décide.
L’organisation
Impeccable sous la houlette éclairée du grand timonier Jean-François Leroy. Les projections commencent à l’heure quitte à ce que les retardataires trouvent leurs places à tâtons dans le noir. Les espace d’exposition sont signalés par de grands drapeaux rouges aux armes du festival et sont inratables. Le personnel d’accueil sait rester aimable même quand la lassitude de fin de journée gagne ou qu’il faut, pour la millième fois, indiquer où sont les toilettes. Les conférences et rencontres avec les photographes sont toujours intéressantes et on peut même présenter son portfolio à des pros qui, bien qu’en ayant vu des tonnes, savent rester de bon conseil, ce qui est tout à leur honneur.
Les expos
Toutes à voir, elles sont toutes intéressantes et réparties dans quelques lieux proches les uns des autres, accessibles à pied, ce qui est bon pour la ligne et la santé. Point important, la scénographie est ce qu’elle devrait être partout (le regard porte alors vers une ville dont le nom commence par un A…) c’est à dire au service de l’image et non pas le contraire. Bémol : vous ne serez pas seul ce qui handicape un peu le plaisir mais il s’agit d’être stratégique comme en privilégiant les heures de la sieste ou la retransmission des matchs de rugby (on est quand même en terre d’Ovalie!).
Autres attractions
Y en a mais on n’est pas là pour ça et surtout éviter la déchéance du petit train touristique. Par contre, un tour à la plage, qui est à une dizaine de kilomètres, est une option rafraichissante envisageable et bienvenue.Dernière révision le 29 octobre 2024 à 12:21 pm GMT+0100 par la rédaction
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