Ça s’appelle « LaCinétek » et ce n’est pas une plate-forme de culture techno. Au contraire, c’est une sorte de ciné-club, comme on disait avant, ciné-club géant qui regroupe des centaines d’anciens films, pour ne pas dire vieux films quand presque tous sont porteurs d’éternité.
Les créateurs de « LaCinetek » – dont Cédric Klapisch- ont demandé à des cinéastes du monde entier la liste de leurs 50 films de chevet. C’est l’addition de toutes ces listes qui compose le catalogue. L’objectif est de rendre accessibles sur Internet des longs métrages qui ne seraient pas visibles autrement.
L’aveugle (qui ne l’a pas toujours été) se régale à l’énoncé de ces titres qui lui rappellent tant de choses, y compris, notamment, ces films qui l’ont tant marqué quand il voyait, comme À bout de souffle, évidemment, Un homme et une femme, évidemment, Ma Nuit chez Maud, évidemment, mais aussi Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola ou Les Aventuriers de Robert Enrico, Duel de Spielberg ou encore Au fil du temps de Wim Wenders et Alice n’est plus ici de Martin Scorsese…
Autant de chefs d’œuvre dont il se souvient par cœur, dans la tête. Image par image ou presque. Du coup, l’aveugle (qui ne l’a pas toujours été) se sent étrangement à égalité avec tous ceux qui vont pouvoir filer sur ce site pour s’offrir de belles bobines.
Action !
Site de Lacinetek
Dernière révision le 27 janvier 2024 à 6:45 pm GMT+0100 par la rédaction
Maurice Achard a débuté sa carrière de journaliste à Combat et a participé au lancement du Quotidien de Paris. Il est passé par Libération avant de rejoindre France Inter, où il a animé l'émission quotidienne Culture Club et l'émission littéraire Texto. Fin 1990, il est devenu rédacteur en chef des pages culture-spectacles-télévision au Parisien, qu'il a quitté fin 2004. Maurice Achard a publié une douzaine d'ouvrages, dont La Poudre aux yeux (Flammarion), roman adapté au cinéma par Maurice Dugowson, et une trilogie sixties, Dactylo Rock, Guitare Solo, Souvenirs souvenirs (Flammarion). Il a publié L'Autodidacte chez Fayard en 2005.
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