Il est là Gérard Rancinan devant sa dernière œuvre monumentale qui sera exposée le 22 juin en 1ére exclusivité au Musée des Beaux -Arts de Chartres.
Fragments du « Déluge » de Gérard Rancinan
Le photographe, aujourd’hui mondialement reconnu est plus que jamais le fils spirituel d’un Gericault qui aurait laissé place à son acolyte et frère jumeau en créativité purement artistique : Ernest Pignon Ernest d’un Ecce Homo naufragé ou d’un Pasolini embarqué.
Toujours à l’insu de son plein gré Gérard Rancinan a souvent été un nouveau Rimbaud de l’image, qui transcende la photographie en art majeur d’une vérité sociale, éblouissante. Dans le musée vivant de nos imaginaires de citoyens du monde, la richesse de ce nouveau tableau fascinant ne se cache jamais derrière l’écran d’une prouesse de scénographie toujours parfaite jusque dans le moindre détail : visages en pleurs, mains suppliantes, corps dénudés, pour éclaircir, montrer -démontrer le vécu des réfugiés devenus le quotidien universel de nos actualités.
Les radeaux de Gérard Rancinan nous font aborder sur les rivages civiques d’une prise de conscience à vocation universelle. Pas une couleur de peau ne manque pour écarter toute accusation fallacieuse de racisme noir ou blanc, qui nourrit tous les extrêmes de gauche comme de droite.
Sans vouloir copier Eugène Delacroix, après s’être aussi inspiré du célèbre tableau du Musée de Nantes « Déluge » de Léon Comère , Gérard Rancinan a voulu humblement témoigner d’une vérité iconique guidant le peuple universel de tous les passionnés de photographie . Au service d’une humanité menacée, sur l’eau comme à terre.
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Dernière révision le 6 mai 2024 à 8:56 am GMT+0100 par la rédaction
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