60 photos de Véronique de Viguerie sont exposées au Musée de la Chartreuse de Douai du 22 mai au 10 juin 2024, à l’occasion de l’édition du FIGRA, les écrans de la réalité. Une exposition dont Alain Mingam est le commissaire.
Photojournaliste parmi les plus reconnues de la profession, lauréate de tous les plus grands prix (Visa d’or Paris Match News, Visa d’or humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge, Visa pour l’image 2018 pour son reportage sur la guerre au Yémen, World Press Photo, Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, prix Canon…), Véronique nous prête son regard à chaque photo pour vivre au plus près les évènements majeurs, qui nous interpellent – citoyens et citoyennes d’un monde en danger(s) de plus en plus permanents de Kiev à Moscou ou Gaza, Rafah, Tel -Aviv ! La liste serait trop longue…
A l’égal d’un James Nachtwey, Véronique de la Viguerie ne fait pas juste des images mais des images très justes pour dénicher vaille que vaille la moindre rose toujours en vie pour ne jamais désespérer de notre condition humaine. Elle nous le confirme avec conviction :
« Contrairement aux idées reçues, sur les terrains de guerre tout n’est pas noir, à côté des horreurs, il peut y avoir de la solidarité, de la bravoure, de l’honneur, de l’humanité et même parfois de la poésie. La vie continue et doit continuer, certes pas toujoursa rose mais elle est bien là, d’autant plus précieuse que la mort la guette.
Avec cette exposition, j’espère vous faire découvrir cette part d’humanité que l’on retrouve partout, chez tous, par tous les temps. Ces photographies brisent les clichés pour nous permettre de nous émanciper de notre prisme en noir et blanc ».
Une exposition magistrale qui honore le FIGRA au creux même de sa raison d’être depuis 31ans – comme le plus évident antidote à toutes les guerres, à toutes les désespérances.
Véronique de Viguerie est née en 1978 à Toulouse. Après une maîtrise de Droit, elle part en Angleterre pour apprendre le photojournalisme et l’Anglais. En 2003, durant son stage dans un journal local, elle est envoyée en Afghanistan. Véritable coup de foudre, elle s’y installe pendant 4 ans. En mai 2005, alors qu’elle est dans un café internet kabouli en train d’envoyer des photos, un kamikaze taliban entre et se fait exploser. Elle est l’une des survivantes. Traumatisée, elle décide d’aller à la rencontre de ces talibans, pour essayer de comprendre. Depuis cette période, elle a réalisé de nombreux autres reportages à travers le monde.
Le site de Véronique de Viguerie
Dernière révision le 21 juin 2024 à 6:26 pm GMT+0100 par la rédaction
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