Business

« Mimi » Marchand
Bestimage for ever ?

Michèle Marchand dans Google – Capture d’écran

« Mimi », star des agences de presse photographique, prendra-t-elle sa retraite à Nice ?

On peut en douter. A 77 ans, Michèle Marchand dite « Mimi », ce Tintin un peu voyou, en jupon, a cédée mercredi 12 juin 2024 [1], toutes les parts qu’elle controlait dans Chouet’press, la société gérante de Bestimage à son ami Xavier Niel, propriétaire du groupe Nice Matin.

« Notre idée est de créer des contenus propres sur le people sur la Côte d’Azur, essentiellement sur le numérique, en réutilisant leur fonds photo pour favoriser le trafic gratuit sur notre site Web », explique Jean-Louis Pelé, le PDG du groupe Nice Matin. » a  Brice Laemle / Le Monde. Jean-Louis Pelé a de l’imagination.

Mille rumeurs courraient depuis des mois.

« Elle va déposer le bilan » disaient les uns, « On va la racheter » pensaient les autres. Finalement c’est Xavier Niel qui vole au secours de « Mimi ».  Avec trois millions de dettes, Chouet’press était acculée à un imminent dépôt de bilan.  Quand l’Urssaf demande aux journaux de payer les factures de Bestimage directement à l’Ussaf, il n’y a plus d’issue.

Qui plus est, Michèle Marchand doit payer ses avocats pour les procès qui pèsent sur sa tête… Laché par Sarkozy, les juges ne vont pas lui faire de cadeau, sauf si elle leur en fait un. Dans tous les cas, la note des avocats doit être salée. Mais elle aurait négocier un contrat de trois ans, pour assurer la transition et régler les notes d’avocats.

Jamais, aucun patron, et encore moins patronne, d’agence de presse photo n’a fait autant couler d’encre dans la presse quotidienne, hebdomadaire, radiophonique ou télévisuelle. Et aucun n’a eut les honneurs de l’édition.  Après avoir tenu des boites de nuit fréquentées par le « Tout Paris » mondain, est, elle-même, devenue une star en se brulant les ailes à la politique pour « sauver Sarkozy » et tenter de « tuer Mediapart ».  Raté !

« Le vieux monde » n’en finit pas de s’écrouler !

Note

  • [1] Dans notre lettre hebdomadaire nous avions écrit par erreur 12 janvier 2024, au lieu de juin. Nous prions nos abonnés de nous excuser.

Dernière révision le 21 juillet 2024 à 12;08 par la rédaction

Michel Puech


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