Jusqu’au 23 juin 2024, le Fuji Art Museum dans la banlieue de Tokyo, rend hommage à Robert Capa à l’occasion des 70 ans de sa mort.
Correspondance de Tokyo
L’exposition « Un siècle de guerres de Robert Capa » pour l’anniversaire de sa mort présente un panorama complet de son travail. On peut y voir des portraits : Léon Trotsky ou Zhou en Lai posant devant Karl Marx pendant la guerre sino-Japonaise (1932) ; et également Hemingway, Steinbeck, Matisse.
Les reportages de guerres ne sont évidement pas oublié ni, bien sur, le Japon parcourut avant que le photographe ne termine sa fulgurante vie en marchant sur une mine sur la route de Din Minh dans la province de Tai Binh en Indochine.
Dans l’exposition, on le suit parcourant l’Espagne avec les Républicains, assistants aux bombardements des villes espagnoles et saisissant l’angoisse des populations… C’est un total de plus de 75 tirages, dont certains peu connus ont été présentés de manière didactique en n’oubliant de mentionner les engagements antifascistes du début de sa carrière. De même les publications dans lesquelles son travail a été diffusé sont absentes ( Life, Vu, Regard, Weekly illustrated et Picture post).
Une des plus célèbres photo du débarquement publiée dans la revue Slightly of focus, figure en bonne place dans l’exposition avec quelques une des 11 photos qui ont pu être exploitées malgré la fameuse erreur intervenue au développement des films. Pour la petite histoire cette photo d’un soldat qui débarque sur la plage de Colleville sous le feu des mitrailleuses, est également visible à Tokyo sur le mur du Musée de la Photographie deTokyo.
Au Japon,pour le Mainichi Camera, supplément photo du journal Mainichi Shinbun, Capa photographie pendant trois semaines la vitalité des enfants et les syndicalistes le premier mai. Même pour un événementofficielle, comme une cérémonie impériale consacrée au prince Shotoku, Capa arriveà photographier un enfant en pleurs qui brise la solennité et l’ennui de l’événement.
Au Japon, Capa a été photographie en légère plongée, tirant sur sa cigarette façon Harcourt par Shimpara Kinpachi dans un train faisant halte à Shizuoka. Il voyage ensuite dans tout l’archipel entre Tokyo, Shizuoka, Osaka, Kyoto, Nara. Aizu, Atami.Dernière révision le 21 juin 2024 à 6:10 pm GMT+0100 par la rédaction