En rempilant pour trois ans avec la mairie d’extrême droite, Jean-François Leroy s’offre un sacré challenge. Pour la première fois, cette année Louis Aliot, vice président du RN et maire de la ville, a haussé le ton refusant de remettre le prix de la ville, baptisé également du nom de Rémi Ochlik, à Loay Ayyoub un photographe palestinien. L’affaire a fait du bruit, mais n’a pas pollué le festival. Mais, qu’on ne s’y trompe pas, dans les trois ans à venir, la dérive extrémiste qui règne maintenant partout dans le pays, ouvrira de nouvelles occasions au maire de Perpignan de faire parler de lui.
Pour le reste : un festival très réussi, des projections époustouflantes, des expositions de qualité mais, un je ne sais quoi, qui manque coté agences, coté fournisseurs du monde photographique sans parler des groupes de presse représentés à minima. Il y a dix ans, tout le monde (photographes, agents, éditeurs) pouvait se rencontrer au Palais des Congrès, aujourd’hui il ne reste plus que le Grand Café de la Poste, ou le coktail AFP-Getty, mais il faut une invitation que nous n’avions pas.