Le 4 mars 1972, 200 000 personnes suivent, à travers Paris, un cercueil porté à dos d’hommes, celui de Pierre Overney assassiné le 25 février à la porte Emile Zola de la Régie Renault à Boulogne Billancourt. 40 ans plus tard, quarante personnes lui rendaient hommage !
« On n’enseigne pas dans les écoles ce qui s’est passé à Renault ce jour là, et rien non plus sur cette époque. C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui réunis sur sa tombe » déclare un tout jeune militant de La Cause du Peuple d’aujourd’hui, car elle reparaît !
Ce samedi 25 février 2012, répondant à l’appel par voie d’affiches et d’Internet de deux organisations quasi inconnues , La Cause du Peuple et le PC maoïste de France, un groupe d’anciens militants, la large majorité, et une poignée de nouveaux, se sont réunis dans la 59ème division du cimetière du Père-Lachaise à Paris.
Quelques mots, quelques œillets rouges, le chant des « Nouveaux partisans », l’hymne de la Gauche Prolétarienne, entonnés par Dominique Grange, une Internationale vibrante reprise en cœur et la petite troupe se dispersa.
25 février 1972, il est 14h30 quand un coup de feu claque. Un jeune homme barbu tombe, tué net par une balle tirée à quelques mètres par un homme de la sécurité de la Régie Renault. Pierre Overney gît à terre. Il est mort sur le coup.
Calmement, Jean-Antoine Tramoni ferme les grilles de l’usine, le pistolet toujours à la main. L’année suivante, au Président des Assises de Paris qui lui demande pourquoi le cran de sécurité de son arme n’était pas enclenché, il répondra : « Quand on fait la guerre, on ne met pas de cran de sécurité » ! (cité par Morgan Sportès dans « Ils ont tué Pierre Overney » Editions Grasset).
Au procès, il ne bénéficiera pas de la légitime défense, car les photos de Christophe Schimmel montrent qu’il est hors d’atteinte du manche de pioche tenu par le militant maoïste. (Sur l’histoire de ces photos, lire l’article publié ce lundi 5 mars 2012 par La lettre de la photographie)
Les années gauchistes
Pour comprendre ce drame, il faut revenir sur cette époque peu évoquée par ses acteurs.
Des dizaines de milliers de lignes ont été écrites sur le mouvement de mai 68. A chaque anniversaire, des dossiers dans la presse, des livres, des documentaires de télévision créent une légende de Mai , qui peu à peu se réduit à quelques slogans : « Il est interdit d’interdire », « Prendre ses désirs pour la réalité » etc.
La plupart du temps, la grève générale ouvrière est passée par pertes et profits. L’après mai 68 se résume au Mouvement de libération des femmes (MLF), au Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR)… L’amour libre, la drogue, la musique, fermez le ban !
Oubliées les luttes paysannes, les luttes ouvrières, le Groupement d’information sur les prisons (GIP) de Michel Foucault et Daniel Defert, etc. Seul, à travers la personnalité de José Bové et un récent film, le Larzac est encore à l’heure du jour, qui n’est plus donnée par les Lip.
En réalité, dès le retour à l’ordre en juin 1968 et l’élection d’une assemblée nationale « bleu horizon » , de nombreux groupes de militants d’extrême gauche se sont créés ou refondés. Il y en eut trop pour tous les citer. De 1969 à 1973, l’agitation va être quotidienne, au point que Le Monde en fera une rubrique régulière.
« Nous sommes les nouveaux partisans… »
Un groupe, la Gauche Prolétarienne, issu du croisement improbable entre les étudiants de l’Union des jeunes communistes marxistes léninistes (UJCML) et des militants de tendance anarchiste venus du Mouvement du 22 mars, le groupe de Daniel Cohn-Bendit, va faire les gros titres des quotidiens de l’époque : France-Soir, L’Aurore, Paris Jour, Le Parisien Libéré, Paris-Presse, Combat… La télévision et la radio sont « d’Etat » mises à part Europe 1 et RTL.
La Gauche Prolétarienne, la GP, les mao-spontex, les maos défrayent la chronique avec des actions basées sur – dirait-on aujourd’hui – une « communication » d’avant-garde. Piratage des ondes, slogans lapidaires, actions rapides et violentes, toujours « couvertes » avec bienveillance par des journalistes, des écrivains ou des cinéastes « démocrates », les compagnons de route de la GP.
J’étais l’un d’eux, le plus jeune. Après un stage au quotidien Combat dirigé par Philippe Tesson, je venais d’obtenir ma carte de presse en travaillant quelques mois à l’hebdomadaire de jardinage Rustica, « Le journal de la vie en vert » (sic). Pour Combat et Témoignage Chrétien, j’avais « couvert » une grève menée par les maos à l’usine Vittel. L’idée des militants maoïstes de Vittel était médiatiquement astucieuse : pour accélérer les négociations avec le patronat, ils perçaient avec des aiguilles les bouteilles d’eau en plastique !
Dans mes notes de l’époque, je retrouve ma « joie révolutionnaire » d’accéder, grâce à ce reportage, au comité de rédaction d’un tout nouveau journal J’accuse, créé l’hiver 1970. En mars 1971, à l’un des premiers comités de rédaction auquel j’assiste, dans un appartement totalement vide du Marais, la seule chaise était occupée par « le vieux », Jean-Paul Sartre !
Assis par terre, adossé contre les murs, je découvrais les « démocrates » : Agnès Varda, Michèle Manceaux, Blandine Jeanson (1948-1999), Eliane Barrault, Jean-Claude Milner, Jacques-Alain Miller, Jean-Pierre Barou, André Glucksmann, Francis Bueb, Guy Lardreau, Christian Jambet, Robert Linhart, et quelques autres que je n’ai connus que par leur pseudonyme : Pierre, Paul, Jacques… L’époque était à la clandestinité. Le grand chef de l’Organisation, comme on appelait la Gauche Prolétarienne, c’était Benny Lévy alias Pierre Victor.
Michel Le Bris et Jean-Pierre Le Dantec n’étaient pas encore là car en prison comme directeurs du journal La Cause du Peuple, organe de la Gauche Prolétarienne dissoute le 27 mai 1970 par Raymond Marcelin, ministre de l’intérieur de Georges Pompidou. Ils avaient retrouvé à la Santé, Alain Geismar condamné quelques mois auparavant pour une nuit d’émeutes au Quartier Latin.
« Tout dire pour ceux qui veulent tout savoir »
1969, 1970, 1971, les maos montent en puissance. Du Nord à la Lorraine, en passant par la Bretagne et le Languedoc, ils semblent être partout. Le recrutement est accéléré par le mouvement des lycéens, la poursuite d’échauffourées dans les facultés parisiennes…
Sur le Front de l’information, était née du mouvement des journalistes licenciés du quotidien Paris Jour et d’une grève au Parisien Libéré, une agence de presse : l’Agence de Presse Libération (APL). La nouvelle agence de presse rassemblait de façon informelle des militants de la GP comme Jean-Claude Vernier, des « journalistes démocrates » comme Evelyne Le Garrec et Claude-Marie Vadrot de l’Aurore, Hervé Chabalier de la télévision française, Bernard Guetta, Katia D. Kaupp du Nouvel Observateur, Claude Angeli de Politique Hebdo et des intellectuels comme Jean-Paul Sartre et surtout Maurice Clavel qui fut le directeur de la publication. Objectif : « Tout dire pour ceux qui veulent tout savoir » !
L’idée initiale de l’agence est de Jean-Luc Godard, qui la suggère à Jean-Claude Vernier en janvier 1971 lors d’une grève de la faim de militants à la chapelle Saint-Bernard de la gare Montparnasse. Le slogan serait du bouillonnant Maurice Clavel, un gaulliste de la guerre, un résistant de toujours, un professeur, mordant chroniqueur au Nouvel Observateur et à Combat.
Il est vrai qu’a l’époque l’AFP ne « couvrait » pas les grèves, qu’elles fussent ouvrières ou lycéennes. L’agence se contentait de diffuser les communiqués des syndicats et des ministères ! L’APL diffusa quotidiennement un bulletin imprimé à la ronéo et distribué aux quotidiens et radios par de jeunes militants lycéens comme Frédéric Joignot ou Antoine de Gaudemar qui était le seul à disposer d’une mobylette… En quelques mois, les effectifs de l’APL passèrent de cinq personnes à plus d’une centaine réparties sur toute la France. Des échanges de bulletins s’organisèrent entre différentes sources dites alternatives comme avec Liberation News Agency aux USA.
Pour les jeunes gens inorganisés et naïfs comme moi, l’APL et J’accuse devinrent des points de ralliement. Le rôle des uns et des autres était obscur. On ignorait qui était qui. Je ne sus que bien plus tard que Jean-Claude Vernier, Serge July, Olivier Rolin ou d’autres avaient des responsabilités dans l’Organisation. Les seuls dirigeants connus de la GP, c’étaient Geismar, Le Dantec , Le Bris, tous en prison.
40 ans et quelques livres après, on peut s’interroger légitimement sur le rôle des « Renseignements généraux », voir d’officines comme le Service d’action civique (SAC) dans telle ou telle « opération ». Il est avéré qu’au moins un membre du « comité central », dénommé Popaul, un ouvrier vaniteux mais adulé, était une taupe… Mais les théories du complot ne sont pas d’un grand intérêt et il est encore un peu tôt, pour tout éclaircir. Dans tous les cas, la Gauche Prolétarienne a suscité et joué un véritable rôle dans de nombreux mouvements tant dans les lycées, les facultés que les usines. Et que cela n’en déplaise à certains me paraît le plus incroyable aujourd’hui.
« On a raison de se révolter »
De l’action, à cette époque, il y en avait ! Et nous avions en commun ce que Michel Le Bris a appelé « un désir de monde …/… L’envie d’y aller voir. D’écouter et d’apprendre. Et de tout reprendre, à partir de cette simple idée qu’on a raison de se révolter. » (Fragments du royaume de Michel Le Bris – Editions Paroles d’Aubes)
Autour de J’accuse et de l’Agence de Presse Libération, il y avait un bouillonnement d’idées né de rencontres improbables entre des femmes et des hommes venus d’horizons totalement différents et se frottant à des réalités qu’ils ignoraient la veille.
Pour le fils de petits commerçants et l’apprenti journaliste que j’étais, l’époque fut la rencontre avec la classe ouvrière. Je venais de La Seyne-sur-Mer, la « Mecque du PCF » et la cité de chantiers navals, mais je ne connaissais rien de la situation ouvrière. De Renault, à Moulinex, en passant par Fos et surtout par la vallée de la Fensch et les hauts fourneaux des De Wendel, j’appris à manger, à boire, à dormir et à rire avec des « prolos » qui nous accueillaient avec sympathie.
J’ai poursuivi des CRS avec des paysans dans le Languedoc, protesté avec ceux du Larzac, découvert la condition des mineurs de charbon et de potasse… Et même gueuler mon soutien en compagnie d’André Glucksmann aux droits communs révoltés de la prison de Toul !
Je n’en suis pas particulièrement fier, mais je ne renie rien. C’était dans un autre siècle ! Un siècle où l’espoir en l’homme nous animait tous, et où nous pensions sincèrement changer le monde… Sans savoir que le Président Mao et les khmers rouges assassinaient à tour de bras. C’était si loin, si irréel la Chine, le Cambodge, le Vietnam… Seuls comptaient pour nous le Prague de l’été 68 et le napalm déversé au Vietnam.
En même temps que flambait ce naïf enthousiasme, le journal La Cause du Peuple et l’Organisation se sclérosaient à toute vitesse. Les « démocrates », ces « idiots utiles » comme Benny Lévy les appelait, ont vite compris et ce fut une hémorragie au comité de rédaction de J’accuse et à l’APL. En quelques semaines, mes confrères plus âgés avaient compris et quittèrent le mouvement sur la pointe des pieds.
Commencèrent les séances d’autocritique… Seuls quelques indécrottables naïfs comme Francis Bueb et quelques autres, dont moi, continuèrent à collaborer quelque temps. Benny Lévy avait décidé la fusion de J’accuse et de La Cause du Peuple. Il fallait épurer le comité de rédaction ! Les 22 et 23 janvier 1972, Pierre Victor lança « Le mouvement d’assainissement au journal ». Dans un document que j’ai conservé on peut lire des phrases aujourd’hui étonnantes comme : « A bas le présent impératif subjectiviste ! », « Choisir le baratin pour les intellectuels qui ne connaissent pas l’usine » ou « Lutter contre les lapsus » !
« On vit arriver un commissaire politique » raconte Michel Le Bris. « J. chargé de faire progresser les bases usines dans le journal » stipulait le document précédent. Ce commissaire politique « s’est enfui bien vite, désemparé. » poursuit Michel Le Bris « Pour être remplacé par Geismar. Pardon : ce con de Geismar, puisque je me suis juré à cette époque là de ne l’appeler qu’ainsi. »
Francis Bueb, qui s’en souvient encore, vit un jour surgir chez lui le dit Alain Geismar pour trier sa bibliothèque et balancer par terre, tout ce qui n’était pas dans la ligne maoïste, dont les livres de Malraux ! « J’avais un exemplaire original » s’étranglait encore d’indignation Francis Bueb trente ans après. Tout cela se termina par un simulacre de procès stalinien où comparut le comité de rédaction de J’accuse-La Cause du Peuple. Aux côtés du « Président » Benny Lévy, les procureurs étaient des militants ouvriers… Heureusement, nous n’étions pas en Chine, mais au Quartier Latin, sinon je ne serai pas là pour le raconter. Dans le silence coupable de mes camarades, je fus exclu du journal pour « droitisme » et l’on me jugea tellement corrompu qu’il ne fut pas jugé utile de m’envoyer en usine. Ouf !
La dramatique fin des rêves
Le 25 février 1972, les chefs de l’Organisation décidèrent d’une manifestation « armée » pour commémorer les morts du métro Charonne pendant la guerre d’Algérie. « Armée » cela signifiait que des dizaines de cocktails Molotov avaient été préparées, et emmenées sur les points de rassemblement des militants et sympathisants. On comprit plus tard que les évènements de la guerre d’Algérie n’était qu’un prétexte.
En réalité, tout se jouait à Renault Billancourt, où à la suite d’actions violentes organisées par le « Comité de Lutte Renault » dans les ateliers, des militants établis dans l’usine s’étaient fait licencier. Ils faisaient une grève de la faim qui, en dépit de la venue de quelques « idiots utiles », très réticents, n’avait pratiquement eu aucun écho dans les medias. Il fallait briser ce silence de la « presse bourgeoise » !
Ce 25 février, était donc prévue une action violente à la porte Emile Zola de la forteresse ouvrière Renault Billancourt. Il s’agissait de montrer aux ouvriers que les maos ne craignaient pas les vigiles en taguant à l’intérieur de l’usine et en distribuant des tracts appelant à la manifestation du soir même.
A 14h30, une dizaine de militants munis de manches de pioche et de barres de fer passèrent à l’attaque . « Notre objectif était d’éclater la gueule des gardiens. » raconte aujourd’hui Christophe Schimmel, qui photographiait l’action pour le compte de l’Agence de Presse Libération. « Avec le slogan de rentrer dans l’usine, nous savions qu’ils allaient réagir !»
La réaction fut inattendue et dramatique. Jean-Antoine Tramoni, qui avait quitté depuis peu l’armée avec le grade de caporal-chef, et venait d’être embauché à la Régie Renault, sort un pistolet de sa ceinture. Tire. Le coup ne part pas. Il éjecte la cartouche et réarme. Tire à nouveau. Pierre Overney tombe mortellement atteint d’une balle en plein cœur. Il avait 24 ans et laissait une compagne, un frère, une famille désemparée.
La nouvelle court sur les radios. Il n’y a pas de téléphone mobile, et les manifestants, pour la plupart, apprennent le drame sur les lieux de rendez-vous dont le plus important est Gare de Lyon. Tout le monde est atterré et crie vengeance. Alain Geismar et d’autres responsables de l’Organisation ont beaucoup de mal à convaincre les militants de casser les cocktails Molotov préparés pour la « baston » prévue ! Les militants ne comprennent pas que la direction de la Gauche Prolétarienne les désarme alors que « Pierrot est mort ».
La Police, semble-t-il bien informée a quadrillé le quartier de la Gare de Lyon et tout l’est parisien. La manifestation sera un véritable traquenard. Dans la nuit tombée, les manifestants seront sérieusement matraqués par les CRS. Selon Le Monde, il y eut 367 interpellations pour un millier de manifestants ! Le souvenir restera cuisant et ne sera pas compensé par le rapt, la détention et la libération de Robert Nogrette, un cadre de Renault, par la Nouvelle Résistance Populaire (NRP), le « bras armé » des maos dirigé par Olivier Rolin. Cette action digne de Guignol achèvera de décrédibiliser la Gauche Prolétarienne.
Pour beaucoup d’anciens militants ou sympathisants des maos, c’est le 4 mars 1972, qu’on enterra en même temps que Pierre Overney, nos illusions. 200 000 personnes suivirent le cercueil de « Pierrot » porté à l’épaule à travers Paris jusqu’au cimetière du Père-Lachaise. Le gratin des « idiots utiles » était là.
En janvier 1973, Jean-Antoine Tramoni fut condamné à quatre ans de prison. La même année, la lutte des ouvriers de Lip montra que les pendules des gauchistes n’étaient plus à l’heure, et en septembre 1973, à des milliers de kilomètres, au Chili, Pinochet sonna le glas.
Il n’y avait plus de Gauche Prolétarienne, Il ne restait que des ex-militants désemparés, certains en traitement dans des hôpitaux psychiatriques, d’autres qui auraient dû l’être, et des veuves qui pleuraient des suicidés. Les autres, la grande masse des autres, allaient poursuivre leur vie d’une façon qu’ils n’imaginaient pas quelques années auparavant. Quelques belles carrières et beaucoup de rancœur ou d’amnésie.
Le 23 mars 1977, les Noyaux armés pour l’autonomie populaire (NAPAP) exécutèrent froidement le moniteur d’auto-école Jean-Antoine Tramoni qui s’apprêtait à rentrer tranquillement chez lui.
Le15 octobre 2003, le rabbin Benny Lévy, alias Pierre Victor, chef des maos, s’éteignit à Jérusalem. Il était né le 28 août 1945 au Caire. Il fut élève de l’École normale supérieure de 1965 à 1970, puis le chef de la Gauche Prolétarienne avant de devenir le secrétaire de Jean-Paul Sartre de septembre 1973 jusqu’à la mort de l’écrivain en 1980. Il est connu comme « philosophe et écrivain français » selon Wikipédia, comme Bernard-Henri Levy, Alain Finkielkraut et quelques autres qu’on ne vit pas ce samedi 25 février 2012, pour le quarantième anniversaire de la mort de Pierre Overney, sur la tombe d’un jeune homme, victime oubliée de cette Histoire.
Michel Puech
Autres articles concernant la Gauche Prolétarienne
Pour aller plus loin
Lire Pierre Overney par Christophe Schimmel, article de Michel Puech in La lettre de la photographie du 5 mars 2012
Bibliographie
– Luttes actuelles : de la liberté de la presse à la presse de la liberté de Jean-Pierre Barou – Editions La Taupe – 1970
– Les maos en France de Michel Manceau, préface de Jean-Paul Sartre – Editions Gallimard – 1972
– On a raison de se révolter de Philippe Gavi, Jean-Paul Sartre et Pierre Victor – Editions Gallimard – 1974
– Eléments pour une histoire de l’ex-gauche prolétarienne de Marc Jarrel – Editions France1/nbe – 1974
– Les dangers du soleil de Jean-Pierre Le Dantec – Editions Presse d’aujourd’hui – 1978
– Volontaires pour l’usine de Virginie Linhart – Editions du Seuil – 1994
– Fragment du royaume de Michel Le Bris – Editions Paroles de l’Aube – 1995
– Les Maoïstes, la folle histoire des gardes rouges français de Christophe Bourseiller – Editions Plon – 1996
– L’organisation de Jean Rolin – Editions Gallimard – 1996
– Tigre en papier d’Olivier Rolin – Editions du Seuil – 2002
– L’étourdissement de Jean-Pierre Le Dantec – Editions du Seuil – 2003
– Sartre, le temps des révoltes de Jean-Pierre Barou – Editions Stock – 2006
– Ils ont tué Pierre Overney de Morgan Sportès – Editions Grasset – 2008
– Le jour où mon père s’est tu de Virginie Linhart – Editions du Seuil – 2008
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