Ouvert depuis le 25 février dernier, l’exposition « Mer & Mystère » présentée par le festival L’œil en Seyne connait un énorme succès. Laurent Ballesta y présente des photographies époustouflantes de la vie sous-marine dans toutes les mers et océans de la planète. C’est également un cri d’alerte pour la survie de la faune et de la flore.
Laurent Ballesta est un passionné de la mer qu’il côtoie depuis son enfance. En Méditerranée, on apprend à plonger, comme on a appris à marcher. La démarche est naturelle et, dès ses 19 ans, Laurent est moniteur de plongée sous-marine. Étudiant, il se penche sur « l’écologie benthique (la faune et la flore qui vit sur le fond des mers). Il achève son cursus universitaire avec un Master d’Ecologie Méditerranéenne durant lequel il réalise la première cartographie bionomique des fonds marins de la Réserve Naturelle Marine de Cerbere Banyuls. Ses études l’entraineront également en Grèce, en Corse, et en Polynésie française. A 25 ans, il achève ses études en découvrant une nouvelle espèce de poissons pour la Méditerranée occidentale, le gobie d’Andromède… »
Toutes les photographies présentées sont disponibles en série limitée de 10 tirages sur le site du photographe
Basé à Montpellier, il arpente les océans y compris sous les glaces de l’Antarctique, en Atlantique ou dans l’Océan Indien. Photographe exceptionnel, c’est aussi un militant de l’environnement et l’exposition de la Villa Tamaris est largement documentée. De la nuisance des plastiques aux méfaits de la sur-pêche, le visiteur se trouve confronté à des images d’une beauté à couper le souffle en même temps qu’à la cruauté des pratiques humaines.
Intarissable, Laurent Ballista raconte aux visiteurs, avec un délicieux accent du sud, le ballet de reproduction des mérous qui attirent plus de 700 requins dans la nuit, il nous fait découvrir le cœlacanthe, poisson préhistorique qu’il fut le premier à photographier.
Auteur de 13 ouvrages, il publie des portfolios dans de nombreux magazines comme le National Geographic, Paris-Match (plus de 150 pages, un record !), Stern, Le Figaro Magazine, ça m’intéresse, Daily Mail etc.
Hans Silvester, autre photographe dont l’œuvre est largement consacré à l’environnement nous confie : « Je suis très, très admiratif de son travail » avant d’ajouter, lui le spécialiste de la lumière, « Et il travaille dans le noir ! »
Jusqu’au 21 mai 2023
Villa Tamaris, Centre d’Art Toulon Provence Mediterrannée
Ouverte du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h30 sauf les jours fériés
Programmation artistique L’œil en Seyne : Jacqueline Franjou, Présidente ; Micheline Pelletier, Présidente d’honneur ; Cyril Bruneau, Directeur artistique ; Chantal Soler, attachée de presse
Site officiel de Laurent Ballesta (a voir absolument)
Site officiel de la Villa Tamaris
Tous nos articles conceernant la Villa Tamaris
Dernière révision le 9 octobre 2024 à 10:24 am GMT+0100 par
- Marius Bar
Les chantiers navals de « La Mecque » - 20 décembre 2024 - PSnewZ
De la liquidation de Panoramic,
à la création d’une nouvelle agence photo - 13 décembre 2024 - Affaire Bernard Faucon
La fin de l’omerta dans le milieu de la photo ? - 6 décembre 2024