Pour la 36e année, le photojournalisme mondial a pris possession de la cité Catalane afin de raconter dans ses murs « Un monde dans la tourmente » pour reprendre le titre de l’exposition de Paula Bronstein. Au sommaire: crise humanitaire à Gaza, ados accros aux écrans, corps des femmes martyrisés par la guerre, migrants fuyant la misère, violence des gangs haïtiens, conflit en Ukraine, France de la pauvreté et autres témoignages des convulsions de nos sociétés. Et puis, les JO et le théâtre pour souffler un peu. Quelques anciens constatent que la fréquentation par le milieu professionnel n’est plus la même qu’avant, mais les budgets ont sérieusement fondu et Internet est passé par là. Cependant, et c’est heureux, le public est encore une fois au rendez-vous, preuve s’il en était besoin, de l’importante nécessité de cette manifestation. Les visiteurs sont attentifs, concentrés et concernés par ce qu’ils voient ou découvrent. Les livres d’or sont là pour en témoigner. A part les inévitables et rares grincheux, les écrits sont le reflet d’un réel intérêt et de l’impérieuse nécessité de continuer à témoigner de la marche du monde aussi chaotique qu’il puisse être.
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