J’ai connu Yan Morvan sur les bancs de la fac de Vincennes, département cinéma. Il avait 19 ans. On s’est lié d’amitié rapidement. Il voulait devenir photographe. Je l’ai entraîné à Fotolib. J’avais la carte de presse de l’agence n°50, et lui 51…Nous avons trempé les mains ensemble dans l’hyposulfite de sodium, couru dans les manifestations, partagé bagarres et fou rires.